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Centre du service national de la 2ème RM : Campagne d'information auprès des jeunes sur la nouvelle loi

par J. Boukraâ

La nouvelle loi relative au service national est le thème d'une campagne d'information lancée dimanche par le Centre du service national de la 2ème Région militaire. Dans ce cadre, des rencontres avec les étudiants du campus Taleb Salim (ex- IGMO) et le pôle universitaire de Belgaïd ont été organisées pour expliquer aux jeunes leurs droits et devoirs vis-à-vis du service national. Une rencontre similaire a été organisée hier avec les élèves des lycées Lotfi et Allal Sidi Mohamed à Oran. La journée de mardi sera consacrée aux centres de formation professionnels. Alors que pour la journée de mercredi ce sera au tour des maisons de jeunes. Cette campagne va s'étaler sur trois semaines et touchera les wilayas de Tlemcen, Aïn-Temouchent et Sidi Bel-Abbès, entre autres.

La nouvelle loi qui fixe la durée légale du service national à 12 mois, publiée dans le Journal officiel N° 48 du 10 août 2014, stipule que «tout citoyen devant occuper une fonction ou un poste de responsabilité au sein des institutions de l'Etat et des organismes en dépendant ou être investi d'une fonction élective, doit être dégagé des obligations du service national». Concernant les droits et obligations du militaire du service national, l'article 68 note que «dès la cessation définitive d'activité, la réintégration immédiate du citoyen à son poste de travail d'origine ou à un poste équivalent, même en surnombre, est de droit et elle ne peut en aucun cas excéder les six (6) mois». Dans le même cadre, la loi stipule que «le citoyen réintégré dans son poste de travail bénéficie de tous les droits qu'il avait acquis au moment de son incorporation au service national» et que «le temps du service national est compté pour sa durée effective dans le calcul de l'ancienneté de service exigée pour l'avancement et la retraite, conformément à la législation et la réglementation en vigueur». Sur la visite médicale, la loi précise que « hormis les cas de force majeure (?), les citoyens qui ne répondent pas à l'ordre de convocation de la sélection médicale, sont déclarés aptes d'office et perdent le droit à la demande de dispense », article 19.