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AÏN TEMOUCHENT: Le Contrat de travail aidé fait débat

par Mohamed Bensafi

L'amphithéâtre du CFPA de Hamam Bou-Hadjar a abrité, mercredi dernier, une journée d'information et de sensibilisation sur le Contrat de travail aidé (CTA), à l'adresse d'organismes employeurs du secteur économiques (public et privé). Ont pris aussi part aux travaux de cette rencontre, des représentants de la CNAS (Sécurité sociale) d'Aïn Témouchent.

Organisée par l'inspection du Travail de la wilaya d'Aïn Témouchent, en collaboration avec l'Anem de Hamam Bou-Hadjar, cette journée a permis, à une quarantaine de présents de prendre connaissance des principales mesures et des avantages du CTA que l'Etat a mis en application, afin de lutter contre le chômage. Une journée perçue par les organisateurs comme une opération de vulgarisation. Le programme du jour comprenait deux volets avec deux objectifs. Le premier a porté sur la sensibilisation et l'intéressement des organismes employeurs du secteur économique (public et privé) et sur les procédures de recrutement massif des primo-demandeurs d'emploi. Le deuxième volet repose sur les méthodes d'information des entreprises économiques des dispositifs relatifs aux mesures incitatives au recrutement, notamment d'encouragement et d'appui à la promotion de l'emploi, mises en place par les pouvoirs publics. A ce propos, M. Riazzi Mohamed, inspecteur principal, a clairement expliqué, à l'endroit des employeurs que le dispositif CTA renferme des mesures qui vont dans le sens de l'allégement des charges salariales. Le CTA assure, aux employeurs privés et publics, ayant recruté cette catégorie de jeunes diplômés, une contribution de l'Etat, au salaire du jeune diplômé, de façon dégressive et pendant une durée de trois ans. Autrement dit, pour la première catégorie de CID, les employés recevront une contribution de l'ordre de 12.000 DA de la part de l'Etat, pour une durée de trois ans, qui est revue à la baisse, chaque année : 12.000 DA pour la 1re année, 10.000 DA pour la 2ème et 8.000 DA pour la 3ème . La seconde catégorie qui porte sur le CIP recevra la même contribution mais seulement pour les 2 premières années d'embauche. L'Etat prendra, donc, en charge 60% des frais de salaire, en contrepartie l'employeur maintiendra l'employé à son poste. M. Mohammedi Abdelkader, chef de service, à l'inspection générale, quant à lui, a donné, à son tour, de larges explications quant aux facilités accordées aux employeurs, pour les encourager à recruter des jeunes dans le cadre du dispositif CTA. Tout en précisant que la cotisation de la part patronale de l'employeur est ramenée de 35 à 15%. Et ce, tant que la relation de travail est maintenue jusqu'à trois années, au maximum. S'en suivit un débat riche en enseignements où plusieurs questions ont trouvé explications claires ou tout simplement textes régissant ce dispositif.

Avant de conclure, et afin d'inciter les chefs d'entreprise à recruter, il a été ajouté que les portes de l'Anem sont ouvertes, à tout employeur où un guichet unique est, d'ailleurs, réservé spécialement au CTA.