Avec l'arrivée de la saison des pluies, se pose le sempiternel problème des chemins de quartiers qui, en l'absence de réseaux d'évacuation indispensables, se transforment en véritables bourbiers. Et il en est ainsi de celui, principal, de « Cheikh El-Mahdjoub ».

«Voyez ce chemin, il est le plus important de notre quartier, qui est l'un des plus anciens de la ville, dans la mesure où il constitue la seule voie qui mène à la rue des Frères Boumenir (ex-route d'Alger), d'une part, et au quartier Theniet El-Hadjer, d'autre part. C'est un chemin qui est emprunté, quotidiennement, par une population représentant près de 100 familles. Et voyez dans quel état lamentable, il se trouve, aujourd'hui ! », indiquent des habitants.

Un chemin qui continue de poser d'innombrables problèmes de convenance à cette centaine de familles qui y habitent. Un quartier, pourtant, situé presque au centre-ville de Médéa et qui fait face à « Beziouèche », un autre grand et ancien quartier de la ville. Et nos interlocuteurs de poursuivre : « la dernière opération de réhabilitation et d'entretien de ce chemin, faite par les autorités communales, remonte au début des années 1980. C'est un chemin à double pentes, très prononcées, qui nous font subir et vivre les pires difficultés, en période de mauvais temps, les enfants et les femmes, plus particulièrement. Les habitants de ce quartier cotisent, de temps à autre, pour essayer de rendre praticable, quelque peu, ce chemin mais la faiblesse des moyens financiers et matériels assemblés ne nous a, jamais, permis de réaliser des travaux de réhabilitation durable. Car, une fois la saison des pluies arrivée, c'est le retour à la case départ. Une quantité très importante de boue, notamment, est charriée vers le bas du côté menant à la rue des Frères Boumenir. Ceci faute d'avaloirs pour aspirer et évacuer les eaux de pluies, tout le long de ce chemin. Ce qui n'est pas le cas pour l'autre moitié de ce chemin qui mène vers le quartier Theniet El-Hadjer. »