Les surprises ne
manquent pas au niveau de la commune de Relizane où tout est possible. En
effet, de multiples agressions de l'environnement sont constatées sur le
terrain. Citons à titre d'exemple les trottoirs par les commerçants, les aires
de jeux par les gardiens de parkings, les espaces verts par les marchands
ambulants, les jardins publics par les délinquants, les arrêts de bus par les
particuliers, les bancs par les SDF, les stations de taxis par les clandestins,
les dépotoirs par les vaches, les cités populaires par les noctambules, les
quartiers résidentiels par les écuries, les caves par les rats d'égouts, les
allées par les eaux usées, les boulevards par les coureurs de jupons, les
lycées par les revendeurs de hachich, les murs par les graffitis, les
lampadaires par les plaques publicitaires. Un fait que nos humbles citoyens
semblent ignorer, est que la voie publique est la propriété de l'Etat. Un
espace dont la gestion, l'usage et l'entretien sont de son seul ressort. Nous
remarquons donc que chaque jour qui passe, ces lieux sont transgressés à
différents degrés. N'est-ce pas là une agression de l'environnement ? Que font
dans ce cas de figure la police de l'urbanisme et de la protection de
l'environnement, les associations pour la sauvegarde de l'environnement, les
autorités locales? N'est-il pas temps de réagir à ces occupations illicites ?
Aucun espace n'est épargné, la ville étouffe.