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Les habitants de Haï Akid Lotfi, par le biais de leur association de
quartier «El Mousalaha», viennent de lancer un appel pressant au wali d'Oran,
pour inciter les responsables concernés à prendre, en charge, le problème de
l'éclairage public « défaillant » dans leur quartier. Selon le président de
l'association, un autre poteau vient de tomber, portant le nombre à plus d'une
centaine de poteaux défaillants qui n'ont pas été remplacés, depuis plus de
deux années. « Notre association n'a pas cessé, depuis 2008 à ce jour,
d'alerter et de dénoncer, auprès des services concernés, les nombreuses
défaillances et vices de réalisation de leurs réseaux d'éclairage, qui est
l'exemple parfait de ce qu'il faut absolument éviter de faire, en la matière,
mais en vain », indique le président de l'association, qui ajoute que, souvent,
de la conception à l'exploitation en passant par la maintenance, les normes et
les règles les plus élémentaires ne sont pas respectées, ce qui a eu, pour
conséquence, la chute de plus d'une centaines de poteaux qui n'ont pas été
remplacés, à ce jour. Outre la chute des poteaux, le même interlocuteur signale
que beaucoup de niches de raccordement aux poteaux sont dépourvues de
portillons de protection et les fils de haute tension sont à la portée de la
main d'un enfant, qui risque, à tout moment, l'électrocution. « Après la chute
du poteau et son évacuation, les câbles sont sommairement isolés, parfois avec
des sachets en plastique. « A ce jour, sur près d'une centaine de poteaux,
seule une dizaine a été remplacée et quelques portillons bricolés, n'écartant,
en rien, les risques potentiels d'électrocution. Faut-il attendre les
conséquences irréversibles et mort d'homme pour que nos doléances soient prises
en charge ?
Il apparaît évident que la solution qui s'impose ne peut être que la réhabilitation complète du réseau d'éclairage», ajoute le même responsable. Ce dernier affirme que lors de la dernière visite du ministre de l'Intérieur, le chef de daïra a été saisi, par l'association, sur ce problème et il avait promis d'organiser une rencontre avec l'entreprise chargée de l'éclairage public, mais jusqu'à présent rien n'a été fait. « Une enveloppe financière conséquente a été débloquée pour le secteur urbain de Canastel, pour l'installation de luminaires dans ce quartier, alors que nous attendons depuis plus de deux années, la prise en charge de notre problème. Nous avons, certes, obtenu l'installation de 50 luminaires, à Akid Lotfi, mais cela reste insuffisant », souligne le même interlocuteur, qui conclut en affirmant qu'un rapport détaillé, avec photos à l'appui, sera adressé au wali d'Oran, dans les tout prochains jours. |
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