Près de quatre ans
après son lancement, le programme onusien de développement rural et forestier,
initié dans le cadre du PNUD, fait l'objet d'une halte ou d'une réflexion sur
son impact réel et d'une recherche des voies et moyens à mettre en œuvre pour
améliorer son rendement. Près d'une quarantaine de spécialistes, venant de 8
wilayas de l'est du pays, étaient présents hier à l'ouverture d'un séminaire
organisé à Constantine par la Conservation des forêts, consacré à la «
modernisation des outils de gestion et évaluation des programmes, rural et
forestier ».
Pour M. H.
Medjdoub, conservateur des forêts à Constantine, la rencontre qui devrait
s'étaler du 21 au 25 septembre donnera l'occasion aux professionnels du secteur
de faire le bilan des activités et du travail accompli depuis l'entame, vers la
fin de l'année 2009, de ce programme qui s'inspire du renouveau rural, et leur
offrir l'occasion d'enrichir leurs connaissances sur le registre de la gestion
moderne dans le créneau rural et forestier. La quarantaine de spécialistes sont
à l'œuvre à l'hôtel Novotel Ibis pour défricher de nouveaux terrains de la
gestion moderne des espaces ruraux et forestiers. Tout le challenge est à ce
niveau des appréciations des actions hautement humaines. Car, le défi consiste
en premier à faciliter la vie des gens vivants dans zones déshéritées. On peut
trouver dans ce programme plusieurs branches d'activités, indique pour sa part
M. Saighi, cadre de la Direction des forêts, toutes liées par le souci
d'améliorer la vie des populations installées dans des endroits éloignés des
centres urbains, telle « l'ouverture de nouvelles pistes pour faciliter les
accès dans les zones éloignées», ainsi que «l'élevage, la plantation d'arbres
fruitiers, l'apiculture, et le captage des sources d'eau afin de constituer des
abreuvoirs».