Mettant à profit la rentrée scolaire qui s'est effectuée le 7 septembre dernier, de nombreux parents d'enfants à Constantine ont posé le problème des inscriptions dans les classes préparatoires auxquels ils se heurtent chaque année. Ainsi et à la lumière des récriminations des parents que nous avons entendues hier, ces derniers se heurtent souvent aux refus des chefs d'établissements du primaire d'inscrire leurs enfants dans ces classes préparatoires.

«Nous nous sommes présentés à de nombreux établissements du primaire, nous ont-ils confié hier, malheureusement nous avons essuyé une fin de non recevoir : les directeurs d'écoles refusent d'inscrire nos enfants, et cela en dépit de existence des moyens pédagogiques pour assurer ces cours». Interrogé, M. Bouhali, directeur de l'éducation de la wilaya, n'a pas nié le problème et s'est contenté de signaler que les principes et l'organisation d'ouverture des classes préparatoires ne sont pas remis en cause et seront appliqués là où les conditions nécessaires sont réunies.

«Toutefois, il faut noter que ces cours ne doivent pas se faire au détriment de la double vacation», a soutenu le directeur de l'éducation. Pour de plus amples informations nous avons contacté, à son tour, le secrétaire général de la direction de l'éducation, M. Hayoune, qui nous fournira des informations et des données explicites sur la nature du problème.

«Il y a effectivement des écoles où les classes préparatoires ne sont pas possibles, notamment celles où il y a double vacation des cours ordinaires et officiels».

Et puis, ajoute notre interlocuteur, «il faut noter que ces cours n'ont pas un caractère officiel et obligatoire.

Malgré cela, dans certaines écoles du centre-ville de Constantine, nous sommes arrivés à ouvrir deux classes préparatoires au sein d'un seul établissement».

Et de citer l'exemple de la nouvelle ville Ali-Mendjeli où ces classes préparatoires ne sont ouvertes dans aucune école. Toutefois, le secrétaire général de la DE a tenu à rassurer les parents en disant qu'en cette année où la pression sur les écoles de la wilaya a considérablement baissé, on peut parfaitement envisager l'ouverture de classes préparatoires.

Les moyens pédagogiques et les équipements existent pour toutes les écoles de la wilaya. «Malheureusement, ce sont les locaux qui font défaut actuellement», conclura M. Hayoune.