L'allocation de 3.000 DA accordée par l'Etat aux élèves dont la situation sociale des parents ne leur permet pas, ou du moins difficilement, de répondre aux exigences de la rentrée qui vont des habits neufs aux affaires et livres scolaires en passant par l'assurance et autres menus frais qui gonflent la note finale au point où certaines familles au revenu faible recourent à l'emprunt pour satisfaire les besoins de leurs progénitures surtout quand celles-ci sont nombreuses à fréquenter les bancs d'école et à fortiori aux paliers supérieurs. D'habitude, cette aide financière est servie tard par rapport à l'urgence de la chose.

Il arrive même que des élèves, pour non-conformité aux règles pédagogiques, soient renvoyés par des enseignants non sensibles à ce type d'impondérables qu'assurément leurs propres rejetons sont loin de connaître pour les raisons que l'on peut aisément imaginer. Imprégnée de cette situation qui n'est plus à décrire, la Direction de l'Education de Relizane a voulu faire dans l'anticipation en procédant d'ores et déjà à l'établissement des listes des élèves répondant aux conditions d'attribution exigées, à savoir être orphelin d'un parent ou des deux à la fois, être descendant d'une victime du terrorisme ou encore justifier d'un salaire parental ne dépassant pas les 8.000 DA. « A l'heure actuelle, l'opération est à la collecte des dossiers au niveau des communes.

La Direction a ainsi pensé donner l'occasion aux élèves concernés d'utiliser cette dernière en temps opportun pour leurs besoins de la rentrée », explique le chargé de la communication.

Il faudra surtout que la commission veille à ce qu'il n'y ait pas de faux nécessiteux car dans certaines communes les listes sont établies selon des accointances bien particulières où des élèves, pas obligatoirement dans le besoin, ont bénéficié dans le passé de cette aide destinée, comme chacun le sait, à la classe des moins nantis.