Un dernier communiqué du groupement de la Gendarmerie nationale de Aïn-Temouchent montre une baisse sensible du nombre des accidents sur les routes de la wilaya durant les 7 premiers mois de l'année en cours. Il a été enregistré 129 accidents lesquels ont causé la mort de 16 personnes. Ces statistiques traduisent un recul par rapport à la même période de 2013, quand 193 accidents de la circulation ont engendré 19 décès et 314 blessés, soit une baisse de 49.61% en évènements routiers. Et si le facteur humain n'explique pas, à lui seul, toute l'étendue tragique des accidents routiers, les points noirs ne se comptent plus. Ainsi, la présence soutenue sur le terrain des «hommes verts» a permis d'identifier les points noirs sur le territoire de la wilaya. Ces derniers avaient recensé 12 points noirs à supprimer de façon à rendre plus empruntables certains grands axes routiers et par conséquent mettre l'homme au volant dans des conditions normales. Les routes nationales les plus ciblées de la wilaya sont la RN 2 avec 5 endroits et 4 autres sur la RN 35. Plusieurs expertises ont établi, à ce propos, que la mauvaise géométrie du tracé, les obstacles latéraux et la configuration des virages génèrent beaucoup d'accidents sur les routes. De la contradiction de la chaussée et les contradictions aux défauts d'aménagement des carrefours en passant par la hauteur inappropriée de la signalisation et le manque d'entretien du bitume de la route et son environnement, constituent bel et bien un facteur d'accidents. L'éveil a été régulièrement donné sur la dangerosité de ces tronçons.

Pourtant, des mesures contre la dégradation du réseau routier ont été prises par les instances compétentes. Enfin, plusieurs facteurs contribueront aussi aux accidents de la route tels le non respect du code de la route suivi par l'implication des piétons, les conditions climatiques et l'état des véhicules. Mais le facteur humain est toujours en pole position.