Les commerçants en alimentation générale, depuis quelques jours, et particulièrement les grossistes, sont dans l'expectative et ne savent plus ou donner de la tête pour trouver une issue aux nouvelles mesures qui viennent de frapper certains produits alimentaires, dans les wilayas frontalières, notamment El Tarf , parmi ceux subventionnés par l'Etat comme les produits laitiers, les boissons gazeuses, les huiles végétales et autres.

En effet, jusque-là, le cheptel et le carburant, très convoités par les contrebandiers, sont concernés par le rayon douanier et donc soumis à une autorisation préalable des services concernés, comme les Impôts et la Douane. Mais, à la faveur de l'élargissement de cette mesure, dans le Journal officiel n°35, du 14 mai 2014 qui vise à protéger l'économie nationale, les choses ont pris une, toute autre, tournure. Dans ce cadre, une trentaine de commerçants ont pris attache avec les pouvoirs publics, dont les élus de l'APW, qui ont promis de transmettre leurs préoccupations, à qui de droit.

Pour rappel, la contrebande dans la wilaya d'El Tarf touche, outre le cheptel, le carburant et de nombreux produits alimentaires. De nombreux Tunisiens, venant en Algérie, font leurs emplettes en différents produits comme les yaourts, les jus et même le pain. Du côté tunisien, cependant, une liste, à l'intention des touristes, indique tous les produits frappés d'une interdiction de sortie de leur territoire.