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Invitées le 12
juillet dernier à quitter leurs logements pour d'autres neufs qui leur ont été
octroyés à El-Khroub, les 8 familles logées à la piscine de Sidi M'cid,
importante infrastructures de sport et de loisirs touchée par un programme de
réhabilitation dans le cadre de la préparation de la manifestation
«Constantine, capitale de la culture arabe 2015», refusent de quitter les lieux
et de prendre possession de leurs nouveaux logements à la cité Massinissa. Le
représentant de ces familles est monté, hier, au créneau pour expliquer qu'il
est impossible des loger dans les appartements proposés parce que ces derniers
se trouvent dans un état lamentable et pas du tout habitable. «Premièrement, a
expliqué ce dernier, nous avons obtenu, il y a deux ans, des bons d'affectation
dans des logements neufs à Ali-Mendjeli. Et quant nous avions exprimé notre
impatience, les gens de la daïra nous ont promis qu'ils allaient nous donner
des logements transitoires en attendant que les nôtres soient terminés. Nous
avions accepté ce qu'on nous a offert à la cité Massinissa. Mais lorsque nous
sommes allés les visiter, nous les avons trouvé dans un état difficile à
décrire : murs lézardés et menaçant de s'effondrer, de la saleté partout
laissant penser que ces logements servaient de refuge aux marginaux. Bref, ces
logements sont impropres à l'objet pour lequel ils sont destinés et ne peuvent
même pas servir d'étables pour les animaux. Nous demandons donc qu'on nous
donne des logements propres et viables et nous accepterons de les prendre.
Mais dans l'état où ils sont, il n'est pas possible pour nous d'accepter. Nous refusons catégoriquement de les prendre». Interpellés, les services de la daïra de Constantine ont renvoyé la balle à ceux de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI). Les responsables de l'office que nous avons contactés hier ont répondu, pour leur part, qu'ils n'ont pas d'autre alternative à proposer à ces familles. «C'est tout ce que nous avons de prêt pour le moment», a rétorqué en effet M. Ramoul, directeur-adjoint de l'OPGI. Il reste à rappeler que les 8 familles de Sidi-M'cid figurent parmi une douzaine d'autres logées dans des infrastructures culturelles et des sites historique comme les 3 de la médersa El-Kettania, 6 autres dans des salles de cinéma de la ville et 3 autres dans des sites commerciaux du quartier du Bardo. Toutefois, ces familles ont fait l'objet d'une décision d'évacuation prise par le wali à la suite de la réunion du conseil exécutif de la wilaya, tenu le 9 juillet dernier au cabinet du wali. Le communiqué diffusé après cette réunion, indiquait que ces décisions rentrent dans le cadre de la libération des servitudes placées sur le tracé urbain des chantiers des projets d'accompagnement du programme considéré. |
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