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Les années se suivent et se ressemblent pour l'USM Annaba qui est
plongée, aujourd'hui, dans un coma profond et ce, à cause d'une dette de 12
milliards de centimes qu'elle traîne, depuis quelques années, en plus d'une
gestion anarchique qui a débouché sur la rétrogradation du club en Division
nationale amateur . En d'autres termes, l'anarchie règne dans ce club en proie,
depuis une année, à un conflit opposant Adelhamid Boudiaf aux autres dirigeants
qui se sont succédé, à la tête de la SSPA, durant la saison écoulée dont le
président du CSA, Karoum avec lequel il est entré en conflit, concernant la
présidence du club.
Pour Karoum, l'USMAn ayant perdu son statut de professionnel, la présidence lui revient de droit. De son côté, Boudiaf persiste et signe qu'il est maître à bord d'autant dit-il que la Justice a tranché en sa faveur. Qui a tort ? Qui a raison ? Une chose est sûre, chaque partie campant sur sa position, le grand perdant n'est autre que l'USMAn qui est prise en otage. En attendant Boudiaf et Karoum multiplient, chacun de son côté, les contacts avec les entraîneurs et joueurs pour un éventuel recrutement, alors que d'anciens joueurs réclament leurs dus. En conclusion, le club a pris un grand retard dans la préparation et à moins d'une réaction des autorités concernées, la crise risque de s'accentuer, au sein de l'USMAn. |
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