Selon les professionnels du domaine de l'Agriculture, le stress hydrique, qui a sévi, durant les mois d'avril et mai, a occasionné une insuffisance en matière de production céréalière, dans la wilaya de Bouira.

Contrairement aux récoltes satisfaisantes, engrangées l'année dernière, durant la campagne moissons-battages 2012-2013, celles, actuelles, ont manqué de si peu la disette. Et ce, à cause d'une pluviométrie insignifiante, au mois d'avril, la période propice à la formation de l'épi, qui a vu son développement naturel compromis. Et, les concepteurs des prévisions optimistes qui avaient prévu les récoltes céréalières à plus de 2 millions de quintaux, se sont retrouvés contraints de revoir leurs chiffres et abaisser la production à 1,5 million de quintaux. Nous remarquons un déficit de production de près d'un million de quintaux par rapport à celle de l'année dernière. Parfois, en dépit de ce manque de pluviométrie, les récoltes sont satisfaisantes dans certains endroits. Par contre dans d'autres lieux les moissons ont été des plus moyennes, bien que l'itinéraire technique ait été respecté. pour s'assurer un meilleur rendement, par l'entame des labours profonds, la préparation du lit de semence, du semis en ligne, de la fertilisation du sol, du désherbage, et de l'emploi de fongicides pour prévenir les maladies cryptogamiques telle que la rouille jaune. Le stress hydrique a ralenti gravement le développement de l'épi qui a produit une graine de grosseur inférieure à la normale. En résultat, le rendement entier à l'hectare s'est amoindri en quantité et non en qualité, car celle-ci est bonne.

Dix jours après le lancement de la campagne moissons-battages, les silos de la Coopérative des céréales et légumes secs (CCLS) ont receptionné 230.000 quintaux pour une surface moissonnée de 12.000 ha.

Le blé dur occupant une superficie de 41.483 ha, l'orge 23.075 ha, et le blé tendre 23.082 ha, selon les chiffres avancés par la direction des Services agricoles (DSA. En somme, les récoltes moyennes engrangées n'arrivent pas à couvrir, même en partie, les besoins des populations, et pour preuve les importations des céréales, notamment le blé, ne cessent d'augmenter, ces derniers temps.