Au cours des années 2000, la nouvelle ville Adda Benada, ex : Bermadia, avait eu sa mini-piscine municipale qu'on a construite en contrebas de la cité Bermadia, aux abords du CEM. Durant les premières années, elle avait enregistré un engouement sans précédent car les résidents, notamment les jeunes, s'y rendaient pour s'adonner à d'agréables séances de natation et goûter à l'évasion et à la fraîcheur durant la période estivale. Cependant, une panne indéterminée survint sur les installations et, faute de volonté de prise en charge, la piscine fut fermée par les élus locaux. Cette situation perdure depuis plus d'une dizaine d'années, car les APC successives étaient dans l'impossibilité financière d'assumer sa réhabilitation sachant que des entreprises spécialisées avaient exigé, à l'époque déjà, de grosses sommes d'argent pour son entretien ! Le site est aujourd'hui désolant, entouré de monticules de détritus et d'ordures ; il tombe en ruines dans l'indifférence totale. L'environnement est agressé par ce laisser-aller qui perdure en dépit des doléances des habitants, des représentants de la société civile et du mouvement associatif qui avaient interpellé les autorités locales pour mettre le holà à cette dérive. Ce sujet a été soulevé maintes fois par les élus de l'APW mais rien n'a changé ! A l'orée de la saison estivale, des citoyens se sont rapprochés de nous pour plaider la restauration et la réouverture de la piscine car Relizane est réputé pour ses journées caniculaires. La jeunesse est livrée à elle-même en été faute de loisirs et de moyens car un déplacement vers les plages de Mostaganem ou d'Oran est onéreux. Il est regrettable qu'une mini-piscine communale ne soit pas ouverte aux familles et aux jeunes qui déplorent ce laisser-aller. Un appel pressant est lancé au premier magistrat de la wilaya pour répondre aux légitimes attentes citoyennes sachant que la région de Relizane enregistre chaque été des pics de 44°C et davantage !