Le ministre de la Communication Abdelkader Messahel a assisté hier, au club de la Radio nationale Aïssa Messaoudi, au lancement officiel et effectif de deux radios-web (Jilfm web Radio et Jilfm web Music), et ce, à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

Pour Messahel, le lancement de ces deux radio-web est un acquis de plus pour le secteur de la presse. « C'est une mise à niveau de la Radio nationale », a-t-il indiqué en insistant sur l'importance de moderniser la Radio et la Télévision, notamment en matière de technologies de l'information et la formation des jeunes dans l'audiovisuel. Pour Messahel, il s'agit d'un secteur public qui est obligé de garantir une meilleure qualité de service public. Le directeur de Jilfm, Mourad Ouadahi, a insisté, pour sa part, sur la nécessité de capter davantage et de ne pas perdre les auditeurs et les auditrices de la Radio nationale, notamment avec la guerre du web qui est très féroce actuellement.

Il explique que le nombre des auditeurs de la Radio nationale est de 8 millions dont 43% sont au-delà des frontières algériennes. Il s'agit, selon lui, de la communauté algérienne à l'étranger. Pour Ouadahi, la Radio nationale doit répondre aux attentes de ces auditeurs que ce soit en Algérie ou ailleurs.

Il précise encore que la Radio nationale doit se positionner à l'international et servir ses auditeurs dans ce nouveau contexte numérique. Un contexte marqué par la croissance très rapide des usagers de l'internet, à travers les smartphones, les tablettes et autres.

Pour le directeur de Jilfm, l'introduction de la 3G a ainsi ouvert de grandes perspectives à la Radio nationale classique, « elle a permis à la radio classique de se lancer dans la radio-web en affichant sa marque de fabrique pour non seulement ses auditeurs nationaux, mais encore pour se positionner à l'international ». Enfin, la Radio nationale veut s'inspirer de BBC radio et Channel Fort Extra web.