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RELIZANE: Chehaïdia, un douar loin des yeux
par E. Yacine
Beaucoup de
citoyens ont fini par perdre l'espoir de voir un jour le douar se développer,
surtout voir l'eau gargouiller au fond de cette bâche d'eau devenue un refuge
pour pigeons et autres moineaux ou l'école qui manque tant puisse voir le jour
et mettre fin à ces longs et pénibles trajets qu'endurent quotidiennement de
bonne heure les enfants encore endormis ou grelotant de froid et tressaillant
sous la peur matinale. Ils ont encore plus de mal à survivre au sein de ce
douar de la mort lente, mais surtout à supporter cette atroce mise en marge de
toute une population qui aspire également à un bien-être après plus d'un
demi-siècle d'indépendance?. ! Jusqu'à ce jour, les gens du douar vont ramener
l'eau à dos d'âne du Hammam appelé « Labasse » et se ravitailler à partir du
village de Blaid situé à deux kilomètres. La population, près d'une vingtaine
d'habitations, se sent marginalisée et veut son quota de logements ruraux et de
l'emploi pour sa jeunesse désœuvrée, ainsi que l'amélioration du cadre de vie,
particulièrement les équipements de loisirs et les routes goudronnées.
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