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RELIZANE: L'appel des habitants de Sebagboub

par E. Yacine

Les résidents de Sebagboub, une cité populeuse de Relizane située derrière le stade, se plaignent que le cadre et l'environnement dans lesquels ils évoluent ne cessent de se dégrader et à se défigurer à leur grand désespoir. La cité a été construite dans la précipitation et, selon toute vraisemblance, sans plan et sans aucun souci esthétique. Selon les habitants, «il n'y a pas de route à proprement parler ; la rue principale qui traverse la cité et qui est censée en être le poumon, est complètement déformée par de larges crevasses et nids de poule en plusieurs endroits». Nos interlocuteurs poursuivent qu'«en été, cette artère dite principale se trouve noyée dans de la poussière au moindre coup de vent. Les résidents redoutent surtout que leurs enfants contractent des maladies respiratoires. Si bien qu'ils leur interdisent de s'y aventurer lorsqu'il y a du vent». En hiver, c'est la boue qui envahit tout ! Comme certaines ruelles sont en pente et faites entièrement d'escaliers, ce sont les habitations qui se trouvent menacées d'inondation. Alors qu'en d'autres endroits, ils signalent le manque de buses d'évacuation des eaux ; pas de trottoirs, pas d'avaloirs pour récupérer les eaux de pluie. De plus, le quartier a été enlaidi par de grands travaux de soutènement pour soi-disant renforcer des terres en forte déclivité. «Et quand arrive la saison des grandes pluies, déplorent nos interlocuteurs, nous vivons pratiquement dans la gadoue». C'est dire que la cité est en besoin pressant d'aménagements dont certains ont été entrepris dernièrement mais n'ont, cependant, pas tenu longtemps à cause surtout de la mauvaise qualité des matériaux utilisés. Selon la cellule de communication de la mairie de Constantine, «les autorités de la ville sont au courant de la situation de cette cité. Des évaluations touchant l'ensemble de son cadre de vie sont en cours de même que des projets pour prendre en charge les différents aspects sont à l'étude», conclut-on.