Un non évènement. C'est ainsi que la majorité des Oranais ont qualifié la
campagne électorale, lancée le 23 mars dernier et clôturée, avant-hier 13
avril. Seul fait marquant, durant toute cette période de meetings des candidats
à la présidentielle, a été l'affichage anarchique qui a donné quelques couleurs
à la ville. Malgré les espaces réservés à cet effet par l'APC, les photos des
candidats ont été collées de façon anarchique, sans aucun respect de la
réglementation. On les retrouve dans des locaux commerciaux, sur les immeubles,
sur les murs, bref, dans tous les endroits inadaptés pour cette opération. Ce
dépassement a été, fortement, dénoncé à la Commission de wilaya indépendante de
surveillance de l'élection présidentielle (CWISEP) d'Oran. Le président de la
CWISEP, M. Salah Eddine Rekik, intervenant, dimanche, à la radio d'Oran, a fait
état de six recours enregistrés auprès des commissions communales indépendantes
de surveillance de l'élection présidentielle (CCISEL) de Sidi Chahmi,
Boutlélis, Hassi Benokba et Mers El Kébir, pour affichage anarchique. Le cas le
plus dénoncé par ces commissions, selon le président de la CWISEP, est
l'affichage de la photo du président sortant, en haut de la bâtisse de
l'aéroport d'Oran. Pour le premier responsable de la Commission de wilaya, ces
recours sont recevables et seront transmis, conformément à la réglementation,
aux services administratifs concernés et à la Commission nationale indépendante
de surveillance de l'élection présidentielle. Sur les conditions de travail de
la CWISEP et des CCISEP, M. Salah Eddine Rekkik, a exprimé sa satisfaction à
l'exception du problème de transport qui s'est posé, dira-t-il, mais qui a vite
été réglé par l'Administration.