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Le futur est une ligne droite sur les Hauts Plateaux

par Samy Injar

L’Algérie et la Tunisie n’ont pas les mêmes soucis. Pour le moment. La première est riche mais menace de cesser de l’être si elle ne change pas de politique économique rapidement. Menaces de moyen terme. La seconde a une feuille de route pour son économie mais pas de quoi faire face financièrement au court terme. La complémentarité n’est pourtant pas évidente vue d’Alger. Un geste fort pour assister la balance des paiements tunisienne serait bienvenu. En retour, le nouveau chemin de croissance de la diversification de l’économie algérienne a beaucoup à apprendre de la Tunisie. Pour cela, le logiciel de la gouvernance attend une mise à jour à Alger. Des idées économiques nouvelles ont fusé durant la campagne présidentielle. Peu entendues. Parasitage par le 4e mandat. Même l’allusion enfin claire de Youcef Yousfi à la fin imminente du modèle énergétique algérien à bas coût a été remballée en vitesse. Pourtant, le scénario de l’ajustement des tarifs de l’énergie est prêt. Pas l’attelage qui peut le conduire. Conséquence : l’Algérie est partie pour refaire ce qu’elle a su le mieux faire durant les 15 dernières années. Acheter des équipements publics. Avec une nuance cette fois, les entreprises algériennes verront un peu plus la couleur de l’argent. C’est ce qui se profile pour l’autoroute des Hauts Plateaux. Promesse électorale ?