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Rebaïne : Concrétiser un «changement radical»

par R.N.

Le candidat de Ahd 54, Ali Fewzi Rebaïne, candidat à la présidentielle du 17 avril, a appelé hier à Alger, le peuple algérien à accorder une «chance» à l'opposition pour gérer le pays.

«Il est temps pour que l'opposition tienne le pouvoir et gère le pays. Pour cela, il faut lui donner une chance de le faire, en allant voter massivement le jour du scrutin», a déclaré Rebaïne dans un discours prononcé, dans le cadre de son dernier meeting électoral, à la maison de la culture Aïssa-Messaoudi (Hussein-Dey).

Il a expliqué que cette opportunité permettra la concrétisation d'un «changement radical» touchant différents secteurs pour lequel son parti a toujours plaidé, et permettra également à l'Algérie de surmonter une «grave situation qu'elle vit actuellement». Toutefois, Rebaïne a indiqué qu'il était important de recourir aux «moyens pacifiques» pour permettre au pays de dépasser la conjoncture actuelle, promettant au peuple, s'il venait à lui accorder sa voix lors du scrutin, d'instaurer un Etat de droit et de justice. Le candidat de Ahd 54 a évoqué à ce propos, le vote de la communauté nationale qui a commencé à aller aux urnes hier, en déplorant l'absence de la presse nationale sur les lieux, laquelle aurait pu, a-t-il dit, nous faire part de la réalité des choses sur le terrain. «Nous aurions aimer que la presse nationale couvre les différents bureaux de vote réservés à la communauté nationale qui a commencé à s'exprimer aujourd'hui, et nous donner les taux de participation à chaque heure, et ne pas se contenter des chiffres communiqués par l'administration», a-t-il martelé.

Rebaïne a en outre réitéré, devant ses partisans et militants, les grands axes de son programme électoral réalisé sous le slogan «développement, excellence, égalité», mettant en relief l'importance de «donner la chance à la jeunesse et à l'élite algérienne». Il a également rappelé la nécessité d'un nouveau découpage administratif et l'élargissement des prérogatives des élus locaux afin de les rapprocher, a-t-il expliqué, des citoyens, tout en éliminant les problèmes de la bureaucratie, du chômage et du logement. Par ailleurs, Rebaïne n'a pas manqué de consacrer une partie de son discours au déroulement de la campagne électorale, précisant avoir constaté, alors qu'il sillonnait le territoire national, l'existence de «deux pôles». Il a dénoncé, à ce propos, l'utilisation dans cette campagne de l'»argent sale» et l'utilisation des biens de l'Etat à des fins personnelles ainsi que l'»obligation des travailleurs de certains secteurs à assister à des meetings de certains candidats».