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Relizane : Benflis prône un «changement pacifique»

par R.N.

Le candidat indépendant à l'élection présidentielle du 17 avril, Ali Benflis, a appelé, samedi à partir de Relizane, à un «changement pacifique» à travers les urnes pour édifier une Algérie nouvelle. «J'appelle à un changement pacifique qui confère la légitimité aux institutions et bannit l'exclusion et la marginalisation», a plaidé le candidat qui animait un meeting à la maison de la culture du chef-lieu de wilaya pour le 21e jour de campagne électorale. M. Benflis a préconisé que ce changement «passe par les urnes pour consacrer l'édification d'une Algérie nouvelle qui profitera à tous les Algériens». Le candidat dont le slogan est «Ensemble pour une société des libertés», a estimé que seul le changement pacifique permet de sortir de l'impasse et de la crise que connaît l'Algérie.

Après avoir dénoncé la situation qui prévaut dans nombre de secteurs, notamment la santé, l'agriculture et l'éducation, et déploré le chômage qui a gagné de larges pans de la société, a fait savoir que son programme de renouveau national se proposait de remédier à cette situation en accordant la priorité aux jeunes dans tous les secteurs. Il a promis à cet égard de maintenir les crédits bancaires destinés à favoriser l'emploi des jeunes. M. Benflis, qui postule pour la deuxième fois à la magistrature suprême après 2004, s'est engagé, s'il venait à être élu, à bannir «la politique de règlement de comptes» et à associer l'opposition à la gouvernance du pays. Il a réitéré son engagement de mettre en place une constitution consensuelle avec la participation de tous les acteurs y compris «les marginalisés de la politique» mais tout en excluant les «tenants de la violence». Il a promis de mettre en place également un gouvernement d'union nationale et de consolider les prérogatives de la Cour des comptes.

Pour clore son premier meeting de samedi, le candidat Benflis a fustigé l'effacement par l'Etat de la dette de certains pays sans en consulter au préalable le peuple et au moment où certaines régions du pays accusent un recul de la dynamique de développement.