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Les complications post-transplantation rénale en débat à l'EHU

par S. M.

Les complications post-transplantation rénale, essentiellement l'hypertension artérielle et les infections, seront aujourd'hui le thème d'une journée d'étude organisée par le service de néphrologie de l'établissement hospitalier universitaire 1er Novembre 1954 au bloc pédagogique. Cette journée qui aura pour thème principal la «transplantation rénale, hypertension artérielle et infection en néphrologie» sera l'occasion pour les spécialistes de conférer des complications observées dans les suites des transplantations rénales et plus particulièrement les complications médicales qui nécessitent l'existence d'équipes médico-chirurgicales entraînées au suivi postopératoire des patients. Une bonne partie des complications post-transplantation serait due à la nécessaire utilisation de l'immunosuppression pour prévenir la survenue de crise de rejet chez les greffés au cours de la première année. Les médecins vont surtout s'attarder sur le sujet des complications cardio-vasculaires observées chez les malades greffés.

L'hypertension artérielle pose des problèmes diagnostiques et thérapeutiques dont la solution peut être chirurgicale dans un certain nombre de cas. Il importe de noter qu'en moyenne près de 60% des patients transplantés sont hypertendus, la majorité d'entre eux l'étant déjà en hémodialyse. L'EHU 1er Novembre 1954 a d'ailleurs ouvert au début de l'année en cours un centre spécialisé dans le traitement de l'hypertension artérielle chronique qui fait des ravages parmi la population dans notre pays. Les récentes enquêtes menées par les services concernés ont révélé que plus du tiers des Algériens âgés de plus de 18 ans souffrent de l'hypertension artérielle. La prévalence de cette maladie chronique augmente parmi les diabétiques et les cardiaques. Cette maladie que les médecins qualifient de «tueur silencieux» est devenue un problème de santé publique.? Le centre est doté de tous les moyens, aussi bien humains que matériels, à l'image des centres identiques existant à l'étranger. Ce centre est piloté par une équipe médicale pluridisciplinaire : des diabétologues, des néphrologues ou encore des gynécologues. Ce centre fonctionne en étroite liaison avec le Samu et les autres services hospitaliers, précise-t-on.