Une équipe chargée de la réalisation du film sur l'Emir Abdelkader a séjourné tout récemment à Oran, nous indique une source bien au fait de ce dossier.

Cette équipe, composée notamment du metteur en scè-ne, du chef décorateur et de l'ingénieur photo a procédé à un premier repérage dans la wilaya d'Oran et ses environs. Mission qu'elle a réalisé dans d'autres villes de l'ouest et du centre du pays, nous indique-ton. En effet, selon la même source, cette équipe a séjourné à Tlemcen, Ghazaouet, Beni-Saf, El-Bayadh et Méliana, entre autres. Ce qui suppose que le tournage aura lieu dans ces endroits. Signalons que ce film, recommandé par le président de la République en personne, bénéficie d'un budget colossal et que le réalisateur à qui a été confiée la tâche d'exécuter ce vœu ne semble pas « coincé » par les dépenses. Le choix a été porté finalement sur l'Américain Richard Birnett, selon notre source. Ce dernier est loin d'être un novice dans le monde du septième art. De même que le Palestinien Salah Bakri, semble l'acteur pressenti pour assumer le rôle de l'Emir dans ce projet qui a suscité des vagues de polémiques et de controverses.

Cependant, on nous précise que le casting est toujours en cours et qu'un changement de dernière seconde n'est pas à écarter. Mais, jusqu'ici, on garde jalousement les indications sur les vedettes du cinéma national qui ont été retenues ou qui le seront pour « jouer » dans ce film. Rien que pour les figurants, on estime leur nombre à mille personnes, nous assure notre source. Quand aux décorateurs, ils seront 170 techniciens au minimum et doivent travailler en équipe. Quand l'une sera sur un site, une autre préparera les décors dans une autre ville. Selon notre interlocuteur, cette réalisation doit en bonne logique solliciter plusieurs intervenants dans le monde du 7ème art, notamment les costumiers.

Cependant, on s'interroge sur le réalisateur et son équipe, s'ils vont faire appel à des historiens ou non pour les conseiller, parce que le film tourne autour d'une figure emblématique, de dimension universelle et faisant partie des mythes fondateurs de l'Etat algérien lui-même. En tout cas, les repérages effectués la semaine dernière, indiquent que la réalisation de ce film dont le budget est dégagé et assuré en intégralité par les caisses de l'Etat, est rentrée dans sa phase pratique.