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AGE FAF - Raouraoua plébiscité: La DTN, son cheval de bataille

par Kamel Mohamed

La formation constituera l'axe le plus important du nouveau mandat du président de la FAF (2013 - 2016), Mohamed Raouraoua, qui a été plébiscité à la tête de la fédération, jeudi dernier à l'occasion d'une assemblée générale élective. Elu par acclamation, Raouraoua (67 ans) s'est engagé à consacrer ce mandat à la formation. Il a insisté sur un « renforcement important » de la Direction technique nationale (DTN), reconnaissant ainsi que le football algérien ne dispose pas d'une DTN. Cette structure fait défaut au football en Algérie qui a encore plusieurs années de retard comparativement aux autres pays où des gros investissements sont consentis dans la formation. A titre d'illustration, l'équipe nationale est composée dans sa quasi-totalité de joueurs issus des championnats étrangers et sont pour la plupart formés en France. Une politique dans laquelle la FAF persiste, reléguant ainsi la formation en Algérie au second plan. En ce sens, il sera difficile de résorber ce retard d'autant plus que les clubs ne forment pas. C'est dire que la formation en Algérie ne sert qu'à agrémenter les discours des dirigeants dans la mesure où le terrain les contredit quotidiennement.

 LES DROITS DE RETRANSMISSION TV DOUBLES

En revanche, quand il s'agit d'argent, la FAF ne lésine pas sur ses efforts puisque les clubs percevront encore plus d'argent au titre des droits de retransmission télévisuelle. Le contrat avec l'ENTV a été revu de manière à doubler les recettes des clubs. Plus encore, la FAF s'est désistée de sa quote-part dans les recettes des stades et les clubs auront ainsi la possibilité d'empocher 50% des recettes des stades. Ils auront ainsi la possibilité de gérer les stades le jour des matches, les autres charges devant être du ressort de la direction des stades.

LE PROFESSIONNALISME DEMANDE DU TEMPS

Pour ce qui est du professionnalisme, le président de la FAF a demandé du temps pour concrétiser ce projet, estimant que l'Algérie est encore dans l'ère de la préhistoire du professionnalisme. En ce sens, la FAF qui est chargée de piloter ce projet a montré ses limites d'arrimer les clubs vers le professionnalisme. Les nombreuses mesures décidées par la FAF auparavant n'ont eu qu'un effet d'annonce. A titre d'exemple, la direction nationale de contrôle et de gestion des clubs professionnels est mise en veilleuse. Cette direction devait amener les clubs à mieux s'organiser dans la perspective de leur professionnalisation. Afin que le projet du professionnalisme, décidé par le président de la République, ne soit pas dévoyé, le ministère de la Jeunesse et des Sports a décidé de reprendre les choses en main. Une feuille de route a été mise en place de manière à provoquer une décantation et ne permettre qu'aux clubs les plus méritants d'aller vers le professionnalisme. La politique de la complaisance, menée jusque-là à l'égard des clubs subventionnés par l'Etat, ne sera plus de mise.

COMPOSANTE DU NOUVEAU BUREAU EXECUTIF

Mohamed Raouraoua, Ali Attoui, Yacine Benhamza, Mohamed Boughlali, Abdelkader Chaâbane, Radia Fertoul, Khelil Hamoum, Mahfoud Kerbadj, Belaïd Lacarne, Yazid Mansouri, Djahid Zefizef, Walid Sadi et Abdelhafid Tasfaout.