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ASM Oran : La liste de l'AG, pomme de discorde

par M. Zeggai

La réunion tant attendue entre la direction de l'ASMO, représentée par El-Mourro et Larbi Oumamar, l'association des anciens joueurs, sous la houlette de Raïs Omar, ainsi que de deux représentants des supporters, n'a pas donné lieu aux résultats escomptés.

Prenant la parole, l'un des trois cadres de la DJS, à savoir Lahmar, a souligné qu'il ne s'agit « nullement d'une confrontation entre les deux parties, mais d'une réunion de travail afin de trouver une solution dans l'intérêt du club ». Pour sa part, El-Morro a axé son intervention sur la réglementation. « Si les AG ne sont pas réglementaires, pourquoi ont-elles été validées ? Maintenant, si vous affirmez le contraire, c'est à la DJS de répondre », dira-t-il. Omar Raïs, le représentant des anciens joueurs, est allé directement au but. « Nous exigeons le retour des 60 membres exclus de l'AG, c'est notre principale revendication. On veut donner notre avis sur ce qui touche le club. C'est la liste des 148 membres qui doit être prise en considération », soulignera-t-il.

C'est la même réaction chez les deux représentants des supporters qui ont exigé la révision de la liste des membres de l'AG, tout en souhaitant connaître les véritables raisons ayant amené l'AG à exclure les 60 membres.

Les cadres de la DJS ont essayé de trouver un consensus. «Les exclus n'ont qu'à respecter la réglementation et demander leur réintégration à l'AG », affirmeront-ils. L'un des représentants des supporters réagit: «Nous avons été exclus d'une manière antiréglementaire. Tout ce qu'on souhaite, c'est le respect de la réglementation ».

Reprenant la parole, Raïs insista sur le fait que le CSA est majoritaire et de ce fait il a un rôle important à jouer dans la gestion du club. Réponse d'El-Morro, qui affirme que le club est entre les mains des actionnaires. Les débats ont débouché sur le statu quo, chaque partie campant sur sa position.

Pour trouver une issue à ce contentieux, il a été suggéré la mise sur pied d'une commission de sages chargée d'étudier minutieusement la liste des membres de l'AG, y compris les exclus : malheureusement, cette initiative fut vouée à l'échec. Mais avec quelle AG ? Là aussi, c'est le même refrain où personne n'a voulu faire de concessions. Le DJS, retenu par des obligations professionnelles, est intervenu en dernier pour tenter de sensibiliser les présents afin de trouver une solution. « Personnellement, je ne peux pas annuler une AG qui a été approuvée par un huissier de justice. Essayez dans un premier temps de trouver un consensus pour pouvoir organiser une AG extraordinaire et prendre les décisions qui vous semblent appropriées au club », conclura-t-il.