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Insécurité

par A. M.

Après l'attaque perpétrée la semaine dernière contre les passagers d'un bus de transport urbain dans le quartier de Oued El-Had, l'inquiétude s'est emparée des habitants d'un autre quartier situé sur les hauteurs de la ville, celui de la rue des frères Biskri, mitoyen au quartier des frères Bouchama.

Jeudi, en effet, des habitants de ce quartier nous ont signalé plusieurs actes d'agressions contre des femmes qui ont été perpétrés cette fin de semaine et en plein jour. Deux de ces agressions ont été confirmées par des membres de l'association de quartier que nous avons rencontrés, et une autre a eu lieu également en plein jour dans les escaliers de la rue Souci, juste à proximité de la station du téléphérique.

Ainsi, la première agression s'était produite vers 17 h dans la partie supérieure de la rue Biskri, quand deux jeunes femmes ont été agressées près de leur domicile par quatre voyous qui leur ont soutiré un sac à main contenant de l'argent liquide, deux passeports et divers documents personnels. A la suite de ce forfait, ajoutent nos sources, les deux femmes sont allées porter plainte auprès de la sûreté urbaine de la cité Emir Abdelkader. Dans la même journée, et presque à la même heure, a-t-on signalé encore, à la rue Benlaïb, près de la clinque de stomatologie, deux femmes ont échappé de justesse à une autre agression d'un groupe de jeunes qui les suivait.

Les riverains du pont Hachehouche évoquent quant à eux une autre forme d'insécurité. «Y'en a marre, l'insécurité, dans tous les domaines, devient insupportable ! », nous a déclaré jeudi un habitant du quartier. Et d'ajouter : «En plus des agressions physiques sur les personnes, notamment les femmes et les jeunes filles, voilà que les automobilistes se mettent de la partie en n'hésitant pas à traverser le pont en sens interdit, cassant la barrière de gabarit et heurtant, heureusement sans gravité, trois jeunes garçons qui traversaient le pont. Le tout s'est produit le même jour dans la matinée et en soirée !».

Les habitants du quartier demandent instamment l'intervention des services de la sûreté pour mettre fin à ces agissements.