Pas moins de 2,3 tonnes de pièces détachées importées de Chine viennent d'être refoulées au port d'Oran par les inspecteurs chargés de la qualité et de la conformité des produits importés. En effet, c'est au cours d'un contrôle que ces services ont relevé la présence de deux étiquettes sur le même produit.

Autrement dit, sur ces pièces détachées, les agents ont constaté le nom de deux opérateurs sur le même produit et en application du décret relatif à l'étiquetage, ce lot de pièces détachées a été frappé d'un refus d'admission. Pour nos interlocuteurs, la présence de deux étiquettes rend l'identification de la pièce difficile. L'instauration de ce dispositif intervient conformément aux directives du ministère visant à s'assurer de la qualité de ces pièces importées de l'étranger, ajoute-t-on. Cette étiquette doit mentionner le nom de l'importateur, du fournisseur et d'autres indications liées à l'origine du produit en langue nationale en plus d'une langue étrangère. Outre l'étiquetage, le ministère du Commerce a exigé la présentation d'une attestation précisant que les pièces d'origine ont été fabriquées sur la base d'une autorisation de la firme mère. Outre ce refoulement, les inspecteurs du contrôle aux frontières ont procédé le mois dernier, à l'admission de quelque plus de 76 tonnes de pièces détachées à partir des trois ports qui sont Oran, Mostaganem et Tlemcen. Ce sont des pièces importées de plusieurs pays d'Europe et dont la valeur avoisine les 49 millions de dinars.

Au mois de mai dernier, plus de 7,5 tonnes de pièces détachées importées de Corée ont été refoulées au port d'Oran, rappelle-t-on. C'est au cours d'un contrôle que les inspecteurs de la qualité ont découvert que les pièces détachées ne répondaient pas aux normes de conformité et d'étiquetage comme stipulé dans la loi. La valeur de cette marchandise s'élève à 5 millions de dinars. Cette marchandise répond aux normes de qualité et de conformité comme le stipulent les directives du ministre du Commerce. Rappelons également qu'une quantité de 17 tonnes de pièces détachées importées de Chine ont été refoulées vers le pays exportateur et ce pour défaut d'étiquetage en langue nationale.