L'université d'été sur le patrimoine bâti de la vieille ville de Souika à Constantine, qui s'est déroulée du 5 au 16 juillet courant à la Médersa, a été clôturée jeudi dernier avec un agenda de rencontres de la même veine prévu à brève échéance.

Parmi les présents, il y avait les autorités locales et à leur tête le wali, mais également les propriétaires des maisons anciennes concernées par les travaux d'études et de réhabilitation. Le wali dans son allocution a exprimé sa satisfaction des résultats de cette rencontre, renouvelé son soutien aux organisateurs et promis d'autres rendez-vous du même genre, dont le plus proche sera, dit-il, pour le mois de septembre prochain, et promis d'autres pour l'année universitaire 2011.

Cette manifestation, qui est la première du genre dans le domaine de la sauvegarde et de la revalorisation de la Médina, a ainsi réuni des étudiants de l'université Mentouri (département d'architecture et d'urbanisme) et d'autres de l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Toulouse (France). Ils ont été ainsi plus d'une vingtaine d'étudiants des deux pays à avoir planché pendant dix jours dans le cadre d'une réflexion orientée vers des projets de préservation et de mise en valeur de la basse Souika. Cette première université d'été avait comme objectif la revitalisation de l'axe commercial de la rue Slimane Mellah, en considération que celle-ci traverse de tout son long la fameuse vieille ville. Il s'agit selon des étudiants ayant participé aux ateliers en question de réfléchir à la mise en application d'une série d'idées en rapport aux activités commerciales les plus compatibles avec le site propre de la Médina.

Pour cela, il fallait mettre en symbiose le passé et le présent, pour qu'ils puissent être en phase et cohabiter en toute harmonie. Dans ce cadre, des habitants de maisons objet d'études et de propositions de réhabilitation, ont exprimé leur adhésion à l'entreprise et le wali assure son entière disponibilité à poursuivre la modernisation de la ville et la réhabilitation du bâti ancien qui n'est plus un tabou, dira-t-il.