Tel un aimant et de par le statut dont elle jouit, la coquette avec ses
innombrables atouts qui vont de la côte, avec sa multitude de plages, sa
Corniche, son Cours de la Révolution et ses avenues ou rues où l'on se sent à
l'aise pour y flâner, avec ces sempiternels lèches-victimes, attire à longueur
d'années, et particulièrement en été, et enregistre un flux considérable de
véhicules rendant ainsi la circulation automobile quasi insupportable. Il en
est ainsi de ces principales entrées du côté du pont «Y», à hauteur de la gare
routière, Sidi Brahim. A l'intérieur de la ville qui grouille de monde, il est
préférable de se déplacer à pied pour aller d'un endroit à un autre car la
chose est beaucoup plus difficile et nécessite du temps en voiture avec ces
bouchons et cette densité de véhicules du côté du marché d'El-Hattab, marché
couvert, le rond-point du pont blanc, le boulevard de Bouzered Hocine et un peu
partout ailleurs.
Le soir et jusqu'à une heure avancée de la nuit, c'est la Corniche qui
est prise d'assaut par des centaines de véhicules qui roulent presque collés
les uns aux autres à vitesse très réduite. Dans cette chaudière circulation
routière, du moins pour ceux qui n'ont pas la clim, ce sont ces innombrables
agents de l'ordre en faction un peu partout, qui se démènent comme ils peuvent
pour réguler la circulation et la rendre fluide. Ceci dit, les différents plans
concoctés pour une meilleure fluidité de la circulation automobile ont quelque
peu allégé les choses du côté de la plage St Cloud ou cette double voie à
hauteur de la plage Chapuis.