Après les sanctions infligées par la
commission de discipline de la ligue régionale de Saïda à l'encontre de l'ESB
Dahmouni, suite aux incidents qui ont émaillé le match ESBD-MBH, le premier
responsable du club, Guessaf Rabah, crie à l'injustice. Il estime que les
sanctions infligées à son club sont très sévères : «Tout d'abord, je dirai que
la ville de Dahmouni est connue pour sa sportivité et par conséquent, je
condamne fermement ces actes de violence et ce, quelle que soit leur forme.
Mais ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est ce traitement en extrême
urgence de cette affaire sans approfondir l'enquête car pour moi, le principal
instigateur de cette violence c'est bien le referee. Bien avant le début du
match, il n'a cessé de provoquer les joueurs. La rencontre s'est arrêtée six
fois en première période. Pis encore, à chaque arrêt, l'arbitre n'hésita pas à
insulter nos joueurs. On a eu beau essayer de calmer les esprits en présence du
commandant de la gendarmerie, j'ai demandé à l'arbitre d'être correct pour
éviter les incidents, car le public était surchauffé après tout ce qui s'est
passé en première période. Malheureusement, ce referee a campé sur sa position
en arbitrant à sens unique. Et ce qui devait arriver, arriva en accordant un
but entaché d'un hors-jeu flagrant que même son assistant avait signalé à la
64', suivi d'une agression caractérisée de cet arbitre sur un de nos joueurs.
Dès lors, la situation est devenue incontrôlable face au déchaînement des
supporters. En mon âme et conscience, je vous le répète encore une fois, c'est
l'arbitre qui est le principal responsable des incidents, et c'est lui qu'on
devrait sanctionner. Aussi, comment se fait-il que ses matches arrêtés
n'arrivent que lorsque l'adversaire s'appelle Hassasna ? Après Aïn Kermès,
c'est Dahmouni, on ne sait pas qui sera la prochaine victime. Car tout le monde
sait qu'un match arrêté est synonyme de trois points supplémentaires. Le sort a
voulu que ces deux rencontres soient officiées par des arbitres de la ligue
d'El-Bayadh. Enfin, pour terminer, je dirai que pour éradiquer la violence, il
faut la conjugaison des efforts de toutes les parties concernées et celui bien
sûr qui faillira à sa mission, doit assumer ses responsabilités», nous dira le
premier responsable du club.