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L'homme est
complètement marteau. C'est un assoiffé de pouvoir et il ne changera jamais
tant qu'il sera debout. Des idées noires et une pensée unique pour convoiter la
liberté des administrés. Il aime le suprême, le faste et les grandes cérémonies
organisées en son nom. Il adore exercer seul le pouvoir. Il rêve de majestueux
et de grande puissance illimitée. Les malchanceux peuples gouvernés par ces
systèmes, vivent dans la grande tristesse. La force et la violence sont ses
défauts mignons. Les autocrates veulent s'accaparer le droit de vie et de mort
sur les commandés. C'est une vieille vision décalée et déconnectée de la
réalité de l'époque. Les dictateurs résistent implacablement au temps et à sa
mondialisation. Les illuminés continuent à asseoir leur hégémonie en l'étalant
comme une canopée immense qui surplombe une forêt et qui se perd à l'horizon.
Le totalitarisme étouffe et tue à petit feu les dominés. Les éclairés, les
chefs suprêmes, les guides, les souverains sont les symboles adorateurs du
maître absolu dans la hiérarchie du pouvoir maléfique. Le maître est ivre.
C'est un imbu. Il tue tous les espoirs de la liberté et ne craint pas la loi
des hommes. On veut régner sans partager le pouvoir. Les vieux démons rêvent de
régime de la peur. On peut être indépendant sur un territoire, mais pas
entièrement libre de choisir son modèle politique. C'est moi, ou rien. «Chebri dayere», sur la distance
entre le pouce et l'auriculaire, est un raisonnement dominateur qui rêve du
pouvoir à l'infini. Ces pseudos indispensables sont des malades en manque
d'autorité. La main de fer a toujours décidé à la place de l'esprit pour faire
fonctionner les rouages des vieux systèmes rouillés. Pourtant la vie est
tellement belle pour tout le monde sous d'autres cieux. Le temps dans sa nature
est sublime ailleurs. Le droit et la justice sont unis et respectés et cela se
voit à l'œil nu. Dans ces moments de course politique, le climat est
caniculaire en cette période de grande chaleur. De grands coups de chaleur sont
annoncés de la bouche des orateurs qui visent les prochaines législatives. Les
nouveaux parvenus sont décidés à se délocaliser et à monter à la capitale pour
louer une chambre basse. Les parvenus sont des «z'élus»
pas très dupes. Ils savent utiliser leurs cartes d'identité pour créer les
bourrasques et les tempêtes pour faire la fête. Les parvenus sont heureux au
pays des nigauds, grâce à «l'urne transparente». Ils sont heureux devant leurs
posters accrochés en l'air. Les parvenus savent jouer à «gagouche-h'mir»
devant une foule rassemblée avec des bus et des Karsan.
Ce sont de faux prêcheurs pleins de fraîcheur, et ce sont de bons payeurs. Ils
nous promettent une vie radieuse sans «hogra ni machakel» pour les quatre ans à venir. «Petits menteurs, va
!»
Les parvenus sont de grand rêveurs ils se voient déjà comme sénateurs, ce sont de vifs prédateurs. Pour soupirer aux futurs sièges, les playboys sont entrés dans la course avec la taille seulement comme profil dans le CV. Ces parvenus n'ont jamais milité dans un parti ou un syndicat pour un idéal ou une cause, «Allah ghaleb!». Ce sont des candidats de circonstances réputés inscrits pour être députés ou «rabi kbir !» Ces mêmes parvenus nous ont promis que s'ils étaient réélus, ils parleront pour nous, «aux gens d'en haut» et qu'ils nous écouteront à l'avenir avec de «grandes oreilles» attentives, de vrais députés, porte-paroles de la voix populaire. «Grands menteurs, va !». |
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