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L'insertion des
jeunes, généralement au centre des priorités gouvernementales depuis plusieurs
années, est un processus complexe en raison de sa nature multidimensionnelle.
Le rôle des institutions chargées d'accompagner les jeunes est de leur permettre de décider eux-mêmes de leur orientation et des conditions de leur entrée dans la vie professionnelle. En effet, l'insertion des jeunes touche aux domaines de l'édu cation et du marché du travail. Ce dernier, complexe et incertain, est soumis à des mutations technologiques et à une compétitivité mondialisée au sein d'économies diverses. L'insertion touche également aux systèmes de formation multiples, aux politiques de la jeunesse et fait intervenir, par voie de conséquence, des myriades d'acteurs institutionnels, économiques et sociaux à tous les niveaux de la société. Cette évolution s'accompagne de perturbations dans le processus d'insertion. On assiste par exemple à des phénomènes de surqualification et à un chômage grandissant chez les diplômés. Les jeunes ont subi plus que d'autres les effets de la montée du chômage et malgré les dispositifs successifs, le sentiment dominant est celui de leur inefficacité relative, même si la baisse récente du chômage montre qu'une action concertée peut aboutir à des résultats. Car l'accès à l'emploi stable permet aux jeunes de construire leur vie et d'accéder à l'autonomie. À l'heure de la mondialisation, des changements de société, l'engagement des jeunes est une force pour l'avenir du pays. Pour cela, il faut non seulement les écouter, mais surtout leur permettre de devenir des acteurs à part entière du changement. Plusieurs questions cruciales se posent donc : Comment accompagner les jeunes et comment les aider à bâtir un projet professionnel ? Quelle politique de l'éducation nationale et de l'emploi faut-il mettre en œuvre pour aboutir à une orientation et une insertion réussies ? Comment faire en sorte que ceux qui quittent le système éducatif puissent continuer à progresser durant leurs premières années d'expérience sur le marché du travail ? Comment mieux articuler l'organisation politique et géographique des acteurs de l'insertion au plan national? Comment évaluer les politiques publiques en matière d'insertion et d'emploi afin de déterminer les plus pertinentes et réduire le coût de ces politiques au profit d'un emploi durable ? Au-delà de la prolongation de la jeunesse, les sociologues constatent une déconnexion entre les différents seuils qui marquaient jadis simultanément le passage à l'âge adulte. Ainsi, l'entrée dans la vie active et la constitution d'une famille (mariage, naissance d'un enfant) ne sont plus synchronisées. Les études montrent que le report de l'étape familiale n'est pas uniquement imputable à la prolongation de la scolarité ou aux difficultés de l'insertion professionnelle. Il signifie, plus profondément, une modification de la définition de la jeunesse. La jeunesse, une phase de construction de soi Avec des différences selon les milieux sociaux, la jeunesse tend à être conçue comme une phase d'expérimentation et de recherche de soi dont la durée est indéterminée et l'horizon lointain. Ce n'est plus, comme auparavant, une phase de reproduction linéaire des modèles hérités des générations précédentes. Cela ne signifie pas un rejet de la transmission mais la volonté de faire coïncider autant que possible, à travers tâtonnements et expériences diverses, aspirations individuelles et rôles sociaux. Cette définition de la jeunesse comme phase d'expérimentation, de recherche et de construction de soi est particulièrement prégnante dans les attitudes des jeunes. Les difficultés en termes de niveau de vie Le recours préférentiel à la solidarité familiale (d'inégale ampleur en fonction des ressources des parents), la faiblesse des aides directes aux jeunes de moins de 25 ans et la précarité des conditions d'emploi se cumulent pour créer les conditions d'une paupérisation relative des jeunes Algérie, qu'ils soient étudiants ou en difficulté d'insertion sur le marché de l'emploi. Toutes les données soulignent que: « Les jeunes ont connu au cours des dernières années une détérioration relative de leur situation de revenus et connaissent souvent des difficultés importantes d'accès à l'emploi». Même. Le taux d'activité est le rapport entre le nombre d'actifs (actifs en emploi et chômeurs) et la population totale correspondante. Ce taux d'activité des jeunes est encore faible. La valorisation de la réussite scolaire, le poids accordé à l'entraide familiale, la rigidité du lien entre diplômes et possibilités futures d'emploi (c'est-à-dire la nécessité incontournable, spécifiquement algérienne d'être titulaire de tel diplôme précis pour occuper la majorité des emplois disponibles), la place mineure donnée à la formation continue dans la progression des carrières sont des éléments essentiels pour expliquer l'attitude des jeunes par rapport aux études et le faible taux d'activité des jeunes.. Un taux de chômage élevé avec de fortes disparités Le faible taux d'activité s'accompagne d'un taux de chômage relativement important, c'est-à-dire que sur l'ensemble des jeunes actifs une grande proportion est au chômage. Ce taux de chômage, est en effet, supérieur à la moyenne normale. Le chômage des jeunes est davantage sensible aux variations de la conjoncture que celui des adultes : le taux de chômage des jeunes connaît des fluctuations plus marquées que celles des tranches d'âge supérieures. Les jeunes subissent plus que les adultes les modifications des conditions d'emploi: ils sont placés au cœur des transformations structurelles des normes d'emploi qui s'opèrent prioritairement via les flux d'embauche. Ils occupent majoritairement les emplois temporaires et précaires dont la proportion est très élevée au sein des nouvelles embauches. Seulement une partie très faible de ces emplois temporaires se transforment en emplois à durée indéterminée, à plus ou moins long terme. Les flux de sortie des études initiales se caractérisent chez nous par les difficultés en matière d'insertion durable dans un emploi stable. Le passage par le chômage est plus probable et l'entrée dans un emploi à temps plein se révèle longtemps réversible, marquée par l'alternance de statuts plus ou moins précaires. Cette intégration particulièrement malaisée des jeunes sur le marché du travail est soulignée dans de nombreux travaux comparatifs. L'insertion professionnelle des jeunes issus de l'enseignement supérieur avait également montré l'existence de pratiques discriminatoires à l'embauche, y compris parmi les jeunes diplômés. Enfin, même si elles se sont progressivement estompées au fil du temps, il existe encore des inégalités entre les trajectoires féminines et masculines d'insertion dans l'emploi. Plus diplômées que les garçons, les filles ont accru leur présence sur le marché du travail. Mais les jeunes filles connaissent cependant des trajectoires d'insertion plus incertaines. Les critères de la politique de l'insertion La mise en œuvre d'une politique globale au service des jeunes rencontre un obstacle dans le ciblage des publics. En effet, les différents dispositifs et programmes en direction des jeunes sont réservés à un public précis. Le ciblage s'effectue selon les cas, soit en fonction de l'âge, soit en fonction du niveau de qualification et/ou de diplôme. Sur le terrain, ces découpages peuvent se révéler contre-productifs: ils obligent les acteurs de l'insertion à affecter des jeunes dans certains programmes en fonction du nombre de places disponibles au détriment de leurs projets professionnels et d'un accompagnement sans rupture de parcours. Les carences de l'orientation scolaire, universitaire et professionnelle. L'absence d'un véritable service public de l'orientation L'orientation est définie au niveau mondial comme « un ensemble de services visant à aider tous les citoyens, quel que soit leur âge, à prendre des décisions conscientes en matière d'éducation, de formation et de profession et de gérer leur carrière à toutes les étapes de leur vie. » Le rôle clé de l'orientation en matière de trajectoire des jeunes a été souligné depuis de nombreuses années. La nécessité de construire un véritable service public de l'orientation et de le doter d'un pilotage efficace. Il existe actuellement un grand nombre de structures et de personnels chargés de l'orientation (centres d'information et d'orientation, missions locales, bureau d'information jeunesse, etc.) mais la conception d'une vision globale et stratégique de celles-ci semble faire défaut. Les jeunes et leurs familles ont beaucoup de mal non seulement à se repérer dans le maquis du système actuel mais ne possèdent pas non plus tous les moyens, ce qui peut devenir un handicap supplémentaire tant en matière d'information, d'orientation que d'inscription. Il manque un lien, pourtant essentiel à l'orientation ; entre les dispositifs mis en place et ceux auxquels les jeunes peuvent avoir recours à leur sortie du système scolaire. L'absence de ce lien fait que certains jeunes échappent à toutes formes d'orientation post scolaire alors que celle-ci devrait être présente aux quatre étapes concernant: le choix de la filière décidé aujourd'hui par les professeurs du secondaire, les choix successifs en cours d'études pour préciser l'acquisition de compétences correspondant à des métiers et/ou des secteurs précis et porteurs, un éclairage professionnel en fin d'études avant l'insertion et enfin la «ré» orientation en cours de vie active lorsque certains problèmes sont rencontrés. Au niveau de la formation initiale, générale ou professionnelle, une logique de sélection est souvent le seul facteur qui guide le processus d'orientation. Les élèves en difficulté font l'objet d'une orientation que l'on peut qualifier de «subie» au sens où leurs résultats scolaires les conduisent dans des filières qu'ils n'ont pas choisies et qui font figure de voies de relégation. L'effet de cette orientation «subie» est d'autant plus pénalisant que certaines filières sont éloignées des besoins du marché du travail et que le système national ne favorise pas les passerelles entre l'emploi et la formation, initiale ou continue. Par ailleurs, le poids des familles dans l'orientation des jeunes peut également aboutir à des erreurs d'orientation. En effet, les parents incitent souvent leurs enfants à poursuivre des études longues alors qu'une orientation en filière courte aurait été plus propice à une insertion rapide sur le marché de l'emploi. Enfin, les jeunes eux-mêmes ont des difficultés à choisir leur filière et à s'orienter professionnellement en raison de l'âge précoce auquel on leur demande de construire un projet. Il en résulte des erreurs d'orientation et donc des réorientations que le système scolaire prend insuffisamment en considération. Les obstacles liés à la formation La formation initiale est un facteur déterminant des divergences de trajectoires entre jeunes d'une même génération. Les disparités qui marquent les trajectoires d'insertion ont même eu tendance à s'accentuer depuis les années 1990. Jusqu'aux générations nées au début des années 1960, la dispersion des durées d'études se resserre (la durée des trajectoires les plus courtes augmentent plus vite que celles des trajectoires les plus longues) mais la dispersion s'accroît ensuite de nouveau. On peut distinguer le chômage persistant des non diplômés du chômage intermittent des plus diplômés qui relève davantage de l'instabilité de l'emploi que de l'exclusion. L'accès du citoyen à l'emploi stable reste moins fréquent pour les moins diplômés L'adéquation entre les diplômes et le marché de l'emploi En ce qui concerne les jeunes diplômés, la question qui se pose est celle de l'adéquation du contenu de leurs titres aux besoins des entreprises et à leur évolution. Un des enjeux de la formation (initiale ou continue) est de doter les individus de qualifications transversales qui permettent une adaptation aux évolutions du marché du travail. Or, la tendance est davantage à la construction de diplômes soit généralistes, soit par métiers recensés au temps sans aucune vue prospective des futurs besoins. Les études montrent également que l'adaptation au besoin des entreprises est mieux assurée par la formation en alternance. -assurer une formation mieux adaptée aux besoins de l'entreprise - formation à la carte-.. De plus, par son fonctionnement même, indissociable des caractéristiques du marché du travail qui valorise la formation professionnelle, il assure un flux d'embauches suffisants de jeunes. Or, la proportion de formations en alternance, dans l'ensemble de la formation initiale, est particulièrement inexistant en Algérie et explique en partie la difficulté de la transition entre la formation et le marché du travail. Plutôt que de miser sur l'alternance au niveau de la formation initiale, le système a développé beaucoup de contrats pour les jeunes sortis du système scolaire et les stages. La critique du système scolaire et de formation se fonde sur la forte proportion de jeunes sans formation parmi les demandeurs d'emploi, sur le déséquilibre global persistant entre les niveaux de formation et les besoins de l'économie, sur les décalages entre les spécialités préparées par la formation initiale et celles requises par le marché du travail, sur la dénonciation de l'obsolescence des savoirs, trop théoriques, diffusés par un système scolaire ignorant des contraintes économiques, sur son incapacité à s'adapter à celles et ceux que l'obligation scolaire maintient scolarisés. Avec l'arrivée du chômage de masse, la problématique de l'insertion a ensuite gagné plus largement l'action envers les groupes en difficultés, les chômeurs, les travailleurs peu qualifiés, qui ont constitués les publics prioritaires. Plusieurs transformations de la question sociale dans ces années 1980 ont concouru à orienter les pratiques et favoriser de nouvelles initiatives. La réémergence de la pauvreté est alors confondue avec toutes les situations de précarité. L'insertion professionnelle des jeunes ne peut se concevoir sans un accompagnement social des jeunes les plus en difficulté. Les dispositifs associés à cet accompagnement social vont d'une prise en charge de l'urgence la plus immédiate à une aide plus substantielle concernant néanmoins des besoins élémentaires et l'accès aux droits (couverture sociale). Afin de mettre en œuvre les nombreux dispositifs composant la politique d'insertion des jeunes, une multitude de structures dont les missions se recoupent souvent, a progressivement vu le jour. Ce foisonnement de structures est issu de l'instabilité législative et résulte aussi du fait que le législateur procède par création de structures nouvelles sans toucher à la définition des missions de celles qui existent. Le partenariat Le foisonnement des instances et des programmes pose la question de la lisibilité des politiques et de la coordination de l'ensemble des acteurs (État central, services déconcentrés, collectivités locales etc.). Selon certains observateurs, nombreuses sont les politiques dites « partenariales » qui finissent par se justifier essentiellement, aux yeux des parties-prenantes, par leur capacité à maintenir des tours de tables destinés à rassembler l'ensemble des parties qui, compte tenu de l'enchevêtrement des compétences ont tendance à être de plus en plus nombreux et de moins en moins hiérarchisés. Le partenariat est souvent présenté comme un remède. Ce partenariat, loin de se décréter, se forge dans le temps ». La décentralisation a encore amplifié la nécessité du partenariat et en a rendu l'exercice encore plus ardu. La multiplicité des intervenants en matière d'insertion, le foisonnement des dispositifs et des programmes ainsi que leur fréquent changement, l'absence de clarté dans la répartition des compétences entre intervenants obèrent l'efficacité de la politique d'insertion des jeunes. L'action de l'État et du service public de l'emploi est souvent perçue comme insuffisamment reliée aux initiatives de terrain et faisant fi des dynamiques locales porteuses de changement. UNE RELATION À AMÉLIORER ENTRE L'ENTREPRISE ET LES JEUNES L'entreprise est une structure à caractère économique qui a pour objectif de créer des richesses et de se maintenir sur un marché. Elle est aussi une institution apportant une contribution au fonctionnement de la société, en formant les jeunes et les salariés, en développant des solidarités entre les hommes et les générations, en donnant à chacun des chances identiques pour compenser les inégalités de naissance. L'entreprise doit donc être un acteur économique socialement responsable, membre à part entière d'une cité, d'un bassin d'emploi, d'un territoire. Les analystes considèrent que près d'un jeune chômeur sur deux a une opinion négative des entreprises, les analystes considèrent le statut professionnel comme un critère d'adhésion ou non à l'entreprise. Le jeune sans emploi, se sentant exclu du marché du travail, va ainsi porter un jugement plus dur sur celles-ci. Parallèlement, les opinions négatives portées par les jeunes sur les entreprises concernent, pour moitié, la relation employeurs/employés. Alors que des jeunes sont sans emploi et les entreprises en pénurie de personnel, le Conseil économique, social et environnemental s'interroge sur ce contexte socio-économique paradoxal. Plusieurs facteurs concourent à cet état: -La méconnaissance et la non-lisibilité par les chefs d'entreprise notamment de PME-PMI de l'ensemble des dispositifs d'insertion des jeunes dont la multiplicité, la complexité de mise en œuvre et l'évolution relativement rapide sont autant d'obstacles pour les dirigeants à s'engager à embaucher des jeunes les plus en difficulté pour une insertion durable. Et ce malgré les efforts de clarification fournis par l'État sur les différents avantages fiscaux et parafiscaux. -Le grand nombre d'acteurs d'insertion sur le bassin d'emploi travaillant à l'insertion des jeunes les plus éloignés de l'emploi ne simplifie pas la tâche du chef d'entreprise qui ne sait pas toujours à qui s'adresser, ses disponibilités en matière de temps étant comptées. -Une expérience antérieure malheureuse d'un jeune embauché alors que non préparé à une intégration dans l'entreprise n'incite pas un employeur à réembaucher et peut maintenir le chef d'entreprise dans une représentation inacceptable que « ces jeunes » ne respectent aucune règle de l'entreprise : retards chroniques, indiscipline, arrogance, nonchalance dans le travail, etc. -Des jeunes qui ne souhaitent pas « entrer » dans des métiers dits « en tension » car éloignés de leurs aspirations (horaires, travail pénible, emplois peu qualifiés, etc.). -L'insuffisance d'appui, de soutien et de conseil à la fois pour les jeunes et les chefs d'entreprise par des structures d'insertion lors de l'embauche des jeunes et les six premiers mois qui suivent, qui permettraient de faciliter l'intégration des jeunes c'est-à-dire de faciliter la compréhension et le respect des règles de l'entreprise, de réguler les problèmes sociaux et de diminuer les ruptures de contrats. Même si certains chefs d'entreprise pourraient percevoir cet accompagnement des jeunes dans l'entreprise comme une véritable ingérence. -Des jeunes avec des diplômes généralistes ou obsolètes sur le marché du travail, sans aucune expérience professionnelle. Le manque de lien entre les entreprises, les lycées et l'université Les entreprises sont aujourd'hui peu présentes dans les cursus scolaire et universitaire. Il faut noter cependant que la méfiance historique des universités à l'égard des entreprises n'a pas favorisé un rapprochement entre ces deux entités. Parce qu'elles jugent l'enseignement trop théorique et peu mobilisable pour satisfaire leurs besoins qui requièrent des savoirs faire techniques et professionnels, elles se sont repliées sur l'apprentissage et les contrats en alternance qui permettent d'allier les savoirs théoriques et ceux mis en pratique au quotidien. Les jeunes sont conscients du décalage entre leur génération et les attentes du monde de l'entreprise. « Des journées école entreprise » sont jugées utiles et qui auront pour objectif d'améliorer la connaissance réciproque entre les mondes de l'éducation et de l'entreprise, de renforcer les échanges et les liens de partenariat, d'instaurer un dialogue entre les enseignants et les responsables d'entreprises sur du long terme et de développer le goût d'entreprendre. Elles auront aussi pour but de faire découvrir aux élèves, aux étudiants et aux enseignants, le monde des métiers et l'environnement professionnel et de recruter de jeunes diplômés issus des territoires défavorisés. Ces actions sont un premier pas vers un rapprochement considéré cependant comme insuffisant par les jeunes et rappeler notamment l'urgence de susciter l'esprit d'entreprise dès la scolarité, d'associer les dirigeants d'entreprises artisanales à la conception de filières d'enseignement, d'entrer dans l'apprentissage par goût et non par défaut, de valoriser les enjeux économiques et sociaux de l'artisanat dans l'enseignement et la recherche et d'organiser une interaction positive entre les expériences artisanales et les ressources universitaires. *Secteur de l'emploi-Mostaganem A suivre |
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