|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
L'hécatombe qui aurait pu
accompagner ce projet scélérat de la privatisation et du bradage du secteur
public en Algérie au profit d'une association pouvoir-oligarques, a dissuadé
plus d'un et sera stoppé net et avorté.
Voir le lien de mon papier ci dessous... https://www.elwatan.com/edition/contributions/loffensive-et-la-debacle-de-la-dystopie-neoliberale-en-algerie-02-01-2018). Ce type de mécanisme financier de bradage de bijoux de famille décrit précédemment ne crée pas vraiment une valeur de production, seuls des transferts d'actifs, c'est-à-dire de nouveaux capitaux de prédation sans contre partie de création de richesses, une rente. Ajoutons que le cycle prêt-endettement a un inconvénient majeur du point de vue du fonctionnement « normal » du système capitaliste. Il finit par assécher la demande effective (Les statistiques le prouvent à l'appui des expériences latino-américaine, égyptienne, pakistanaise, marocaine, etc...la Dette ne sera jamais au rendez-vous de la Croissance, ce n'est qu'un transfert d'actifs qui ira gonfler la spéculation, c'est à dire les rentes et la fuite de capitaux). Il s'agit d'une menace tout à la fois économique et politique pour le système, qui exige donc un retour à l'équilibre, à savoir un retour à une situation dans laquelle l'accumulation du capital passe essentiellement par de nouvelles productions physiques, c'est-à-dire un retour à l'économie réelle. Joseph Schumpeter (1883-1950) en a décrit de façon très claire la dynamique économique : une intervention donne lieu à une innovation, qui entraîne elle-même l'émergence d'un nouveau produit de pointe, lequel relance l'expansion du capitalisme c'est-à-dire le renouvèlement du cycle de Kondratiev au bénéfice de la même hyper puissance dominante et conquérante sans que cela constitue un nouveau cycle hégémonique. Voir Joseph Schumpeter (Le cycle des affaires (Business Cycles), Theorical, Historical and Statistical Analysis of the Capitalist Process, édit Act sud, 1939). L'hégémonie capitaliste américaine a raté son sursaut qui devrait la reconduire à asseoir une nouvelle domination en passant par une phase ultime caractérisée par la mise en esclavage de l'humanité entière au moyen de 2 projets avortés partis à vau-l'eau, que sont la ?'vaccination'' à l'échelle mondiale et le monopole de la fabrication des ?'batteries au Lithium''. Le premier projet est relatif à une fausse vaccination (une thérapie génique sera imposée sans recul et retour d'expérience suffisants et sans bilan scientifique sérieux dans les délais requis) pour faire face à l'épidémie Covid 19 et à ses faux variants, où il été prouvé qu'ils étaient fabriqués dans des laboratoires militaires américains pour être disséminés par des avions et des oiseaux migrateurs aux frontières des pays à travers le monde (les militaires russes ont mis la main sur 30 laboratoires secrets de cultures souches bactériologiques appartenant au Pentagone en Ukraine). Ces souches reproductrices servent à disséminer toutes sortes de maladies à la propagation très rapide, comme cela a été le cas pendant la guerre de Corée en 1952 sur ordre du président Harry Truman avec l'accord du général Douglas McArthur et la guerre au Vietnam en 1967 sur ordre du président Lyndon Johnson avec l'accord du général William Westmoreland. Durant 20 mois à travers le monde, sera instauré un état d'exception (suspension du droit), où les libertés individuelles seront ajournées et Il fut imposé une obligation vaccinale sans consentement du sujet humain en contradiction et violation du code de Nuremberg. Il a été démontré que cette thérapie génique par voie ?'vaccinale'' provoque de graves effets secondaires mortels tels des myocardites et des péricardites cardiaques par effet retard et aussi la destruction de notre auto-immunité tout en favorisant la transhumanisation génique. Le virus du Covid-19 n'a jamais été identifié, et, il s'est avéré que l'épidémie était facilement surmontable grâce à des traitements alternatifs 100 fois moins chers, sans aucun effets secondaires et de loin plus efficaces que le faux ?'vaccin''. Le projet du Covid-19 rentrait dans le cadre d'un agenda global caché visant à conditionner les populations mondiales par la peur et la servitude (masque, confinement, amendes etc..) et les soumettre à ?'avaler'' un récit frappant d'ostracisme tous ceux qui ne possèdent pas individuellement un QR code et un ID (identifiant informatique), deux tremplins indispensables pour parvenir à numériser et éliminer la monnaie fiduciaire (billets et pièces de monnaie) pour la ranger en définitive dans la catégorie de la monnaie scripturale (l'argent en chiffre écriture, créé sur clavier informatique) enregistrée dans les banques en comptes courants. Cette monnaie numérique sera généralisée au niveau mondial afin que les banques dominantes de la City de Londres et Wall Street N.Y puissent s'approprier toute l'épargne de l'économie monde (c.a.d celle des populations) pour extraire des rentes numériques sans contrepartie de production de richesses physiques seulement par la spéculation et la création de produis dérivés à l'infini (Ainsi le capitalisme financier après avoir triomphé et conquis définitivement le capitalisme industriel, pourra survivre Ad infinitum à travers une économie de jeux de casinos, c'est à dire qu'on peut spéculer et parier si une action ou obligation augmentent ou diminuent en valeur, et en contrepartie gagner ou perdre de l'argent !). Le deuxième projet est lié aux batteries au Lithium, vaste grande supercherie d'un projet mondial associé à de fallacieuses assertions écologiques en faveur du tout électrique, soi-disant pour faire face au culte apocalyptique du ?'réchauffement climatique'', et qui s'est avéré être rien d'autre qu'une escobarderie, c'est à dire sans fondement scientifique réelle, basée que sur des supputations, des statistiques truquées, de faux postulats et des hypothèses erronées pas du tout vérifiables (cette inscription en faux par la véritable science non achetée, n'a jamais été relayée par les medias mainstream). Voir l'excellent travail fruit de 20 ans de recherches, du climatologue mathématicien Belge Henri Masson de l'université d'Anvers qui démontre en dénouant les nœuds un par un des algorithmes et des équations des modèles mathématiques du GIEC basés sur des triturations et aberrations statistiques. Une vaste escroquerie. L'émergence de ces 2 produits sataniques, les ?'vaccins'' et les batteries en Lithium constituent un marché de 5000 milliards $, projetés au but de faire sortir le capitalisme de sa crise finale, c'est-à-dire maintenir en vie le cycle hégémonique de l'économie-monde des Etats-Unis. L'essentiel de l'enrichissement aujourd'hui dans le monde capitaliste et de ses vassaux compradores qui tournent autour de sa périphérie, résulte moins d'une augmentation de la productivité industrielle, d'une meilleure satisfaction des besoins, que de la captation des rentes et de toute une série de possibilités d'enrichissement sans cause à l'exemple de la finance internationale, l'immobilier, la spéculation foncière, la corruption, le commerce informel (les activités commerciales clandestines, non inscrites au registre du commerce, ni autorisées, représentent de gigantesques niches fiscales invisibles et non appréhendables, échappent à l'impôt encouragés par l'absences de contraintes, du défaut de surveillance, du laxisme et de la complaisance de l'Etat), etc. Toutes ces activités tirent une rente indue quantitativement dominante par rapport au cycle de production physique de l'économie réelle, ce qui a pour conséquence directe, l'appauvrissement de nos populations. A l'origine pour éviter d'être imposé, les rentiers ont cherché à nier que la rente économique soit un revenu non gagné et à exclure cette discussion des programmes académiques (et à empêcher que les statistiques du revenu national puissent mesurer son ampleur). Comme repère théorique et conceptuel dans la suite et pour les prochains papiers, nous nous référons en prime aux travaux pionniers de l'américain Thorstein Veblen (1857-1929) d'origine norvégienne, qui distingue la logique industrielle, productive, de la logique des affaires, fondée sur l'extraction des rentes. Dissimulation de la rente, des revenus non gagnés et de l'enrichissement sans cause par la nouvelle science économique postclassique néolibérale. La théorie de la rente est un point central de l'économie classique d'Adam Smith, David Ricardo, John, Stuart Mill, Heinrich Von Thünen, Simon Patten et le plus illustre d'entre eux, Thorstein Veblen. Les principes d'économie politique de l'incontournable ouvrage d'Alfred Marshall (1890) fournissent des graphiques destinés à démontrer mathématiquement la théorie de la rente. L'objet commun de ces économistes était de baser le système fiscal sur la rente foncière, la rente des ressources naturelles et les revenus non gagnés de même ordre, plutôt que d'imposer les salaires et les bénéfices industriels. C'est depuis 1870, avec l'apparition du marginalisme fondé sur le bien être individuel (c.a.d après moi le déluge) de Carl Menger, Stanley Jevons et Léon Walras, la «science économique» avait radicalement changé d'orientation et de style. Tous les faits économiques étaient supposés procéder des choix des individus consommateurs, de leur courbe d'utilité (marginale) ou de leurs préférences (dissimulés en variables implicites par les courbes walrassiennes dites théorie de l'équilibre adossée à l'optimum de Pareto de l'utilité marginale). Dans cette nouvelle donne épistémique, il n'y a plus de place pour les classes sociales, plus de distinctions entre salariés, entrepreneurs ou rentiers, il n'y a plus que des individus. Plus de distinctions non plus entre secteurs productifs et secteurs improductifs puisque tout ce qui trouve acheteur est censé satisfaire une utilité qu'il faut optimiser pour un maximum de bien-être. Si quelqu'un perçoit de l'argent pour un produit ou un service, quelle qu'en soit la nature, c'est, par définition, qu'il l'a bien mérité, que ce bien ou ce service est par hypothèse « utile ». Mais utile à qui ? That's the question, qui n'est plus guère posée depuis le triomphe de la science économique postclassique. 4 principes cardinaux Pour mieux comprendre la critique du néolibéralisme et de la théorie économique néoclassique qui le sous-tend, il est utile d'avoir à l'esprit 4 principes cardinaux directeurs qui doivent guider notre pensée. 1- L'objet de la science économique classique (avant 1870 et poursuivie par quelques écoles de la fin du XIXe siècle) porte sur la définition de la rente (revenus de prédation ou revenus non gagnés ou revenus immérités) comme différence entre le prix et la valeur, c'est-à-dire entre la valeur du marché (prix) et le coût intrinsèque de production (valeur). Une rente dans l'économie classique est un revenu de prédation qui ne correspond à aucun coût de production nécessaire (éludée par la théorie économique néoclassique dite aussi théorie économique spéciale TES). Cela implique que la science économique ne peut pas être axiologiquement neutre puisqu'elle doit distinguer les activités productives et les activités prédatrices (qui ne sont pas productives). A l'origine, le calcul de la rente a été la principale préoccupation des économistes classiques (de R. Cantillon à K. Marx en passant par A. Smith) et des travaux plus contemporains tels que ceux de T. Veblen, J. K Galbraith ou encore J. Bessen. Nous reprenons dans ce sillage in extenso tous les travaux pionniers de l'école de Karl Polanyi et de deux remarquables ouvrages de Michael Hudson (How the organisation of labor shaped Civilisation Takeoff (ouvrage de 2015), America Protectionnist Takeoff : 1815-1914 (ouvrage de 2010)), qui ont parfaitement synthétisé et déblayé ce vaste terrain grâce à tout un faisceau de concepts 2- Il faut savoir que la création de monnaie (fiduciaire et scripturale), aujourd'hui est réalisée essentiellement sous forme de dette, par les banques privées, et, est le moteur de la science économique. La science économique doit donc être fondée sur l'analyse de la monnaie et de sa création. L'histoire économique de la longue durée sur plusieurs millénaires a été interprétée grâce aux remarquables travaux économico-anthropologiques de l'école de Karl Polanyi comme une lutte de classes entre créanciers et débiteurs (les dettes étaient annulées par les guerres ou par des jubilés organisés tous les 50 ans). (Voir les 02 ouvrages fondamentaux de Polanyi, Trade and Market in the Early Empires : Economies in History and Theory (edit New York) et aussi la Grande Transformation, edit Fayard, Paris). C'est donc une lutte de classes pour l'appropriation des moyens de produire de la monnaie qui surdétermine la lutte de classes pour l'appropriation des moyens de production de biens et de services. 3- Le néolibéralisme est l'idéologie économique de défense des intérêts de la classe rentière qui est à la fois financière, managériale et prédatrice (comme viennent de le démontrer les études d'Oxfam pour 2021 sur la concentration du capital par la financiarisation prédite et prophétisée par Karl Marx (Grundrisse 1857-1858, p. 214), 0,1% de la population mondiale détient 99% des ressources mondiales). Cette idéologie nie la distinction classique entre économie de prédation (ou économie de rente) et économie de production et considère à tort que les revenus de prédation (qui sont improductifs) sont des revenus de production. 4- Contrairement à ce que postule la théorie économique néoclassique apparue à la fin du XIXe siècle (à partir de 1870) et début du XXe qui a éludé la comptabilisation de la rente grâce au lobbying des hommes d'affaires à partir de 1907, la science économique ne peut pas être séparée des autres sciences sociales telles que l'anthropologie, les sciences sociales ou l'histoire ; ce qu'ont parfaitement démontré les travaux de l'école de Karl Polanyi. Rente et monopole La rente de monopole et la rente foncière (y compris, pour les produits de première nécessité, pour les carrières, les mines et les eaux de sources privatisées) sont les principaux flux de revenus que les créanciers actuels (les banques, les investisseurs, les fonds d'investissements, les spéculateurs, etc.) cherchent à transformer en flux d'intérêts et de dividendes. Les monopoles devraient être inclus dans le secteur de la finance, de l'assurance, de l'immobilier comme dans les secteurs de ressources naturelles (pétrole et gaz, mines, eaux et forêts). La caractéristique dominante et décisive du système capitaliste est la recherche persistance de l'accumulation sans fin du capital qui est un objectif tout à fait irrationnel. Le système monde moderne a cinq siècles d'existence, et le principe d'accumulation sans fin du capital y a fort bien fonctionné jusqu'ici grâce à l'innovation de nouveaux produits mis sur le marché (parfaitement expliqué par Schumpeter). A cela s'ajoute un autre problème systémique, pour pouvoir accumuler un volume suffisamment important de capital, les producteurs doivent pouvoir exercer un quasi monopole (l'appropriation du monopole du sucre en Algérie par un seul ou deux importateurs durant plus de deux décennies suivi par l'instauration des licences d'importation introduites par Bouteflika qui ont un caractère monopolistique rentier caractérisé). Rente locative (sa différence avec la rente économique) La rente locative concerne l'ensemble des «rentes immobilières» ou des rentes de propriété commerciale payées aux propriétaires. Cette rente brute concerne non seulement la rente du terrain, mais aussi les rendements sur les coûts de construction de l'immeuble, plus les frais courants de fonctionnement et d'entretien, sans omettre de préciser le reliquat instigué par les fausses déclarations de la vente d'appartements par les promoteurs immobiliers (pas tous car toute généralisation est criminelle). Pour les investisseurs immobiliers ou commerciaux, «le loyer sert à payer des intérêts». Lorsque les prix de l'immobilier augmentent, leur stratégie consiste à mettre le moins possible de leur propre argent, en utilisant les revenus locatifs pour rembourser le prêt bancaire. L'objectif est de réaliser une plus-value lors de la vente du bien immobilier. Pour l'économie dans son ensemble, ce processus ne laisse à l'Etat aucune recette d'impôt sur le revenu, mais seulement une très modeste taxe foncière (qui n'est jamais perçue et ne représente que 0.0001% de la valeur de l'achat d'un appartement moyen standing en Algérie (en général sous-déclaré), soit une fraction négligeable de ce que les banquiers reçoivent du secteur immobilier comme intérêts hypothécaires qui sont aux environs de 4,5 à 7%). A suivre *Docteur en physique - DEA en économie et sciences du management |
|