Les déclarations du ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, qui avait exigé de la FAF de recruter un entraîneur à même de qualifier l'équipe nationale au Mondial-2022, semblent avoir eu un effet direct sur le président de la FAF, Kheireddine Zetchi, et ses proches. A la FAF, on indique que depuis la sortie de Hattab, qui représente l'autorité politique du sport en Algérie, le président de la FAF s'est complètement isolé avec son conseiller et proche collaborateur, Rebouh Haddad, qui occupe le poste de vice-président de la FAF. Zetchi vit avec la hantise d'échouer, précise-t-on à la FAF où l'on se contente de dire qu'il «poursuit ses négociations avec le coach dont le nom devrait être annoncé au début de cette semaine». Toutefois, à la FAF, on appréhende que Zetchi refasse le coup d'Alcaraz. Pour rappel, le président de la FAF avait tout monopolisé au début de son mandat et avait négocié en solo pour annoncer à la surprise générale le nom de l'Espagnol Lucas Alcaraz. Il avait commis la même erreur que l'ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua, quand il avait annoncé le nom de Georges Leekens, alors que l'on s'attendait à un coach de renommée mondiale. Zetchi risque de refaire le même coup, ce qui explique sa hantise et son isolement, indique-t-on à la FAF. Pour rappel, le président de la FAF avait avoué qu'il était en négociation avec un entraîneur européen qui maîtrise parfaitement le Français. Il s'agirait selon toute vraisemblance du Franco-Allemand Gernot Rohr ou du Néerlandais Bert Van Marwijk qui étaient respectivement entraîneur du Nigeria et de l'Australie.