Interrogé par la radio de Constantine sur les chances de maintien de son équipe au cours des quatre dernières journées du championnat de la Ligue 1 où le CSC se déplacera deux fois et recevra deux fois, Tarek Arama, le manager général du CSC, a répondu en ces termes : « Le CSC n'est pas encore sorti de l'auberge. Plus encore ! Il fait face à un grand complot qui se trame ouvertement contre lui pour qu'il fasse partie des équipes reléguées à la fin du championnat. A présent, les choses sont claires, les jeux de coulisses ne sont plus cachés mais en pleine lumière. Pour preuve, un exemple a été montré par cette affaire de corruption qui vient d'éclater au grand jour entre le DRB Tadjenanet et le CA Batna. On joue désormais cartes sur table et je peux, dès maintenant, vous révéler les résultats de certains matchs qui vont se jouer le week-end prochain et quelles seront les équipes gagnantes. Pour ce qui nous concerne, nous avons notre destin en main et nous ne comptons que sur nous-mêmes et sur nos propres moyens technico-sportifs pour échapper au guet-apens qu'on nous tend», a-t-il indiqué. A l'instar des nombreux Sanafirs, Arama était évidemment satisfait de la victoire du CSC au stade Benabdelmalek de Constantine face au Mouloudia d'Alger. Mais il affirme qu'il n'est pas dupe, car les résultats des matchs de la journée, hormis la victoire de la JSK face au RC Relizane, n'ont pas été favorables à son équipe. «Il faudra tout faire désormais pour réaliser des résultats positifs dans les autres matchs qui restent, à commencer par le match retard du week-end prochain que nous devons jouer à El-Harrach, face à l'USMH». Il indiquera que le CSC recevra le CA Batna, se rendra à Hussein-Dey pour jouer contre le Nasria avant d'accueillir le Mouloudia d'Oran. La bataille du maintien est loin d'être gagnée, «car le CSC est appelé à jouer contre plusieurs adversaires à la fois, contre les arbitres qui nous guettent au tournant et contre le jeu de coulisses», a-t-il conclu.