Le procureur de la République près le tribunal de Boufarik vient de placer en détention préventive trois hommes et laisser en liberté provisoire une femme sous les chefs d'inculpation d'association de malfaiteurs, escroquerie, faux et usage de faux et usurpation de fonction. Cette affaire a débuté par la vente d'un terrain d'une superficie de 500 m2 aux deux victimes par B.F., 36 ans, qui s'est présenté comme intermédiaire et A.A., 42 ans, qui a prétendu être le propriétaire de ce lot. Après qu'ils se soient entendus sur le prix, c'est-à-dire 500 millions de centimes dont 300 leur furent versés sur-le-champ et en espèces et le reste par un chèque qui constituait une garantie, les deux parties se sont dirigées vers un écrivain public, B. N. qui devait leur préparer une reconnaissance de vente. Mais dès qu'ils entamèrent des travaux sur leur terrain, les deux acheteurs furent pris à partie par une personne qui leur affirma que le terrain lui appartenait et il leur montra un acte notarié en bonne et due forme. Les services de sécurité prirent alors l'affaire en main et découvrirent que l'acte présenté par les deux prétendus vendeurs était un faux qui datait de 2006 et que les deux acheteurs s'étaient bel et bien fait escroquer. Lors de la perquisition du bureau de l'écrivain public, les enquêteurs découvrirent d'autres documents falsifiés qu'ils présentèrent au magistrat instructeur.