Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Aïn Témouchent: Le maire rassure Tamzourah

par Belhadri Boualem

« Des corrections seraient apportées en 2011 au Programme de proximité de développement rural intégré (PPDRI). Elles devront élargir le champ de concertation à d'autres entités là où le dispositif du renouveau rural agricole balbutie faute d'une meilleure prise en charge des doléances locales restées sans suite». C'est un avis d'un citoyen du douar de Chaïba, commune de Tamzourah, dans la wilaya, qui, certainement, est mal informé sur la mise en route d'un PPDRI. Cette localité a bénéficié d'un PPDR (Programme de proximité de développement rural) en 2002. En toute vraisemblance, le programme retenu pour la localité de Khémis et sa consistance multisectorielle ont quelque part éveillé la curiosité dudit citoyen ayant constaté une grande différence entre le nouveau et l'ancien programme. Ces derniers temps, des citoyens des zones rurales, à l'image de ceux de Khedaïda et Hedjaïria, commencent à s'intéresser de près aux différents programmes de développement rural que vont lancer les secteurs de l'agriculture et la conservation des forêts. S'agissant des logements ruraux, 4.000 unités ont été accordées à la wilaya d'Aïn Témouchent et le maître de l'œuvre est une autre autorité qui en est chargée. Cependant, pour la tranche annuelle 2011, «le secteur des forêts a déjà 37 projets de PPDRI ficelés qui attendent une validation par le Comité technique de wilaya (CTW) après leur confirmation par les Comités de daïra (CARD)», selon le communiqué de la conservation des forêts. Ces projets, une fois réalisés, cibleront «une population rurale de 21.147 habitants répartis entre 3.021 ménages relevant de 22 localités. Ces actions entrent dans le cadre de la politique du développement durable que prône aussi le renouveau rural agricole. Elles vont permettre la création de 1.760 emplois temporaires et 380 emplois permanents, notamment dans les filières agropastorales», a-t-on lu. En sus, d'autres impacts sont attendus indirectement. Il s'agit des «traitements d'une superficie s'étalant sur 2.195 ha avec un désenclavement des zones éparses sur 82 km».

Il est retenu, pour le secteur des forêts», le reboisement de 400 ha, l'amélioration foncière de 200 ha, la plantation de 330 ha en oliviers, la réalisation de 91 forages d'eau, la création de 40 unités d'élevage agricole, 79 bovines et 114 ovines. Le maire de Tamzourah, qu'on a joint par téléphone vendredi après-midi, a noté que la situation du douar Chaïba est catastrophique et qu'elle va bénéficier d'un quota conséquent de logements ruraux sur un total de 150 unités allouées à la commune de Tamzourah. Interrogé sur le nombre de logements ruraux à consacrer à Chaïba, le maire répond: «Toutes les demandes formulées et étudiées seront prises en considération».