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Le wali en visite à Sidi El Houari: Des instructions pour démolir les immeubles désaffectés

par J.Boukraa

La problématique des immeubles évacués et non démolis se pose toujours. A l'exception de quelques dizaines qui ont été éradiqués, l'opération de démolition de ces immeubles évacués traîne en raison du manque de moyens matériels et financiers pour mener à bien les travaux d'éradication et aussi à cause du vide juridique.

A défaut qu'ils soient de nouveau investis par des indus occupants, ces immeubles sont en état d'abandon et certains tiennent miraculeusement debout et présentent un réel danger de mort notamment pour les enfants qui jouent aux alentours. C'est le cas de quelques immeubles au quartier Sidi El Houari. Lors d'une visite effectuée lundi au niveau de se quartier, le wali a donné des instructions aux services concernés pour relancer l'opération de démolition de ces bâtisses en commençant par les immeubles biens de l'Etat.

Des cahiers de charges relatifs à cette opération doivent être établis. Une fois démolis, les assiettes foncières seront récupérées pour des projets d'utilité publique. Pour ce qui est des immeubles biens privés, le premier responsable de la wilaya a donné des instructions pour contacter les propriétaires pour une éventuelle démolition surtout que ces immeubles représentent un grand risque.

Le wali a ajouté que si ces derniers se désistent, la wilaya peut prendre en charge l'opération. Dans le même cadre, il a ordonné la démolition d'une vieille salle de sport dont l'expertise du CTC a jugé irrécupérable. Le terrain sera réoccupé pour réaliser une nouvelle structuré de sport.

Pour ce qui est du cas de la mosquée du Bey menacée par un vieil immeuble, le wali a ordonné la démolition de l'immeuble en question pour préserver la mosquée actuellement fermée. Construite par le Bey Othmane Ibn Mohammed El-Kebir, l'un des fils de Mohammed El-Bey El-Kebir, en l'an 1799 du calendrier grégorien, elle a connu aussi une dégradation. Durant la période du colonialisme (1830-1962), il fut longtemps utilisé par les Français comme annexe de l'ex-hôpital Baudens. A l'indépendance, en 1962, il servit comme buanderie durant de longues années, avant qu'une association du quartier de Sidi El-Houari ne lui restitue, durant les années 80, sa vocation initiale comme lieu de culte.