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La situation n'a pas évolué d'un
iota au sein du RC Relizane. La rétrogradation du
club en Ligue 2 n'a suscité aucune prise de conscience chez les responsables de
ce fiasco. En un mot, le Rapid est pris en otage sous
le regard inexplicable des autorités locales. Est-il concevable qu'un
patrimoine national, de la trempe du RCR, financé par des deniers publics, soit
géré d'une telle façon ? Une descente au troisième palier se profile à
l'horizon sans que personne ne lève le petit doigt. Une véritable confusion où
chacun veut s'accaparer du pouvoir sans respect des lois en vigueur.
Aujourd'hui, on se demande sur quelle base réglementaire a-t-on nommé Hakim Bouhenni comme directeur général ? Qui a pris cette
décision et à quels desseins ? Ce sont les questions posées par les nombreux
fans du Rapid dans les nombreux commentaires diffusés
sur les réseaux sociaux. Certains anciens dirigeants qui ont abandonné le club
sont revenus en force au moment où les supporters du RCR exigent un changement
radical. Aux dernières nouvelles, la libération du jeune Menine a été qualifiée
de douteuse car il aurait payé le fameux document pour rejoindre le SKAF. Selon
notre source, l'actuel président du conseil d'administration de la SSPA/RCR,
décline toute responsabilité sur l'opération de recrutement menée par Hakim Bouhenni. Une autre source confirme l'existence d'un clan
dont le but n'est pas de remettre le Rapid sur rails,
mais de destituer le président du CA de son poste. Selon un proche de l'équipe,
le président démissionnaire Mohamed Hamri, qui a
réglé les frais d'engagement avant les délais prévus, évitant ainsi la
rétrogradation automatique du club de la Mina, s'est rétracté quant à un
éventuel retour aux commandes du club en raison du climat malsain. Au fait,
pourquoi tout le monde a fait la sourde oreille pour régler les frais
d?engagement ? En entamant l'opération de recrutement avec la signature d'une
dizaine de nouveaux joueurs, le nouveau directeur général du club, Hakim Bouhenni, a engagé des joueurs avant même la désignation
d'un nouveau staff technique pour diriger le RCR. Accusant un énorme retard
dans la préparation de la nouvelle saison, on a appris que le stage de dix
jours à Chlef, qui devait commencer dès vendredi
dernier a été reporté, assure-t-on de même source. Cependant, il appartient aux
dirigeants de la formation du Rapid de trouver les
ressources financières pour régler les dettes de la CNRL de l'ordre de 25
milliards de centimes pour lever l'interdiction de recrutement et qualifier les
nouveaux éléments engagés, à l'image des Bouflih
(OM), Zerguine (USMAn), Bouras
(ESG), Hamzaoui (GCM) et bien d'autres. Il va falloir
également s'acquitter des frais de l'assurance des joueurs d'un montant
avoisinant les 50 millions de centimes. A un peu plus de 10 jours du début du
championnat, l'équipe n'a pas encore démarré et semble bien partie pour entamer
la compétition avec les espoirs.
C'est la situation qui prévaut au Rapid de Relizane qui se trouve dans un labyrinthe où il lui est très difficile de sortir. C'est ce qui arrive quand l'intérêt personnel prend le dessus sur toute autre considération. En somme, le RCR est en train de mourir à petit feu. Aujourd'hui, les autorités locales sont interpellées pour exiger l'application de la loi pour mettre fin à cette mascarade et demander des comptes à ceux qui ont été à l'origine de ce désastre et ont envoyé le club vers le purgatoire. |
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