Des travailleurs de l'Agence Nationale du Développement de la PME (ANDPME) viennent de lancer un appel aux ministres de l'Industrie et du Travail et la Sécurité sociale pour se pencher sur leurs cas. Ces derniers, recrutés dans le cadre du Dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP) au sein de cette entité économique, devenue en janvier 2019 Agence National de Développement de la Petite et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Innovation (ANDPMEPI) s'interrogent sur leur non insertion à l'instar d'autres secteurs. Ces derniers, qui sont actuellement au deuxième contrat qui court jusqu'à avril 2022 avec un salaire de 15.000 dinars algériens, se demandent quel sera leurs sort après cette date.

Dans ce cadre, ils lancent un appel à ces deux ministres pour qu'ils soient régularisés dans leurs postes ou transférés vers d'autres organismes économiques en rapport avec les postes occupés ou par leurs diplômes. Ils demandent, également, que des attestations d'intégration leur soient fournies afin de préserver leurs droits dans le cas où leurs contrats ne seraient pas renouvelés et avoir la priorité dans l'intégration automatique ou dès ouverture de postes d'emploi, rappelant à cette occasion que l'opération d'insertion professionnelle s'inscrivait dans le cadre de «la mise en œuvre du décret exécutif N°19-336 du 8 décembre 2019 portant insertion des bénéficiaires des Dispositifs d'aide à l'insertion professionnelle». Le nombre de personnes concernées par cette opération s'élevait à plus de 300.000 jeunes dont l'insertion était prévue durant les années 2019, 2020 et 2021.