La « mafia des parkings » s'est
une fois de plus illustrée, et de manière des plus hideuses, en cette fin de
semaine. La plaque signalétique apposée, juillet dernier pour indiquer la «
gratuité » du parking du Boulevard du 19 mars (Les falaises) sur la frange
marine a été vandalisée ce week-end par des individus non identifiés. La
mention « Gratuit » apposée sur la plaque en question, un panneau sur lequel
est flanquée la lettre « P » pour indiquer qu'il s'agit d'un espace parking sur
un fond bleu a été effacée à l'aide d'une peinture blanche. Plusieurs
automobilistes ont dû, ainsi, payer 100 DA ce vendredi à des individus
autoproclamés gardiens de cette aire de stationnement propriété de la commune.
L'acte de vandalisme a été découvert, hier matin, par les services de la
délégation communale ?El Emir', responsable territorialement de cet espace
public. Une plainte contre X a été, dès lors, déposée au commissariat de la
11ème Sûreté urbaine pour « dégradation de biens publics. ». Une enquête a été
ouverte par les services compétents pour déterminer l'identité des auteurs de
cet comme parking acte de vandalisme. Une mission qui devra vite aboutir grâce
à plusieurs caméras de surveillance installées sur le site. Les services de la
Délégation communale ?El Emir' (Centre-ville) avaient pour rappel récupéré cet
espace de stationnement, propriété communale, des mains d'indus occupants qui
l'exploitaient comme parking, depuis plusieurs années, et sans la moindre
autorisation. Ces indus occupants qui avaient fait l'objet d'un dépôt de plainte
déposée par les services de la commune utilisaient même «une fausse
billetterie» pour réclamer aux automobilistes des droits de stationnement
variant entre 100 DA la journée et 500 dinars la nuit. Une plaque signalétique
a été, cependant, déposée par les services communaux pour signifier, de manière
officielle que le parking en question est désormais mis, à « titre gratuit, à
la disposition des usagers. » Une initiative qui a été fortement saluée par de
nombreux Oranais, notamment les automobilistes, qui ne cessaient depuis des
années de dénoncer le diktat de ces «parkingueurs»
autoproclamés qui vous réclament des droits de stationnement à chaque coin de
rue.