Il est peut-être tôt pour parler de l'atmosphère des prochaines élections locales anticipées (APC-APW), prévues le 27 novembre 2021.

Même si, pour certains partis politiques le coup d'envoi des préparatifs est donné, en fourbissant leurs armes, en tâtant le terrain à l'approche de l'échéance. Après les législatives passées, sans grand engouement populaire, les protagonistes des locales veulent mettre plus d'aplomb dans leurs démarches respectives, sachant l'importance des élections des assemblées communales et de wilaya.

Comment sortir des ornières et chemins battus, en soumettant aux administrés une autre vision de la gestion des affaires publiques locales ? Autrement dit, ces élections locales pourraient constituer un tournant dans la perspective des profondes réformes institutionnelles, qu'est-ce qui sera nouveau dans des rendez-vous électoraux, pour une population lassée par l'éternel recommencement d'une séquence écornée d'une vie politique locale, réduite à sa plus simple expression, à savoir le retour incessant des mêmes pratiques, le recyclage d'un personnel gestionnaire usé, la mainmise des groupes d'intérêts. Le citoyen, lui, reste dubitatif, le premier concerné doute encore sur un réel changement pouvant lui procurer un sentiment d'une volonté de sortie de crise, en mettant sa confiance (et non plus sa méfiance), dans les élus locaux représentatifs et surtout munis de vraies capacités d'apporter du neuf, revoir les mécanismes dans le choix des hommes et femmes appelés à gérer les collectivités locales, celles-ci doivent être dotées des ressources humaines et matérielles, afin de mener à bien leurs nombreuses missions.

Un rôle qui revient aux formations politiques et autres indépendants désirant s'engager dans ces joutes électorales, quant à la composition des listes des candidats, éviter de refaire les mêmes erreurs du passé, une appréciation fortement teintée aux couleurs tribales, sans tenir compte de l'apport de nouvelles potentialités marginalisées souvent pour des considérations futiles. Offrir la chance à ceux et celles qui ont l'envie et la disponibilité intellectuelle et morale, pour s'impliquer et se mouiller dans la vie publique locale. Un souhait exprimé par les gens rencontrés, dès qu'on aborde avec eux le sujet, leurs réactions sont souvent attendues, par dégoût ou par désintérêt et ils le disent haut fort « si c'est à refaire les scenarios du passé, il vaut mieux économiser le temps, nous voulons des assemblées élues qui agissent dans la transparence, pourvues de réels pouvoirs de gestion, composées d'hommes et de femmes aptes à relever le défi de prendre en charge les problèmes de développement que connaît notre région. » Un messager à l'adresse des intéressés, nos postulants locaux sont donc avertis, ne pas céder aux tentations négatives qui ont tant terni l'image d'une contrée aspirant à mieux.