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Entre coupures et perturbations: L'alimentation en eau potable fait toujours jaser

par Houari Barti

Dans plusieurs zones urbaines d'Oran, notamment, à Haï Sidi El Bachir (ex Plateau), ou encore des quartiers de la partie Est de la ville, différentes perturbations dans l'alimentation de l'eau potable sont signalées. Parmi ces dernières, on évoque «des irrégularités dans les horaires d'alimentation et de coupure, des faiblesses de débit dans certaines zones, ou encore une alimentation selon un programme complètement aléatoire où les coupures peuvent parfois durer plusieurs jours».

Contacté hier, la Société de l'Eau et de l'Assainissement et de l?Eau d'Oran (SEOR) se veut catégorique : «le système d'alimentation est valable pour l'ensemble des quartiers et communes d'Oran, à savoir: soit quotidien ou d'un jour sur deux, selon les caractéristiques techniques de chaque zone».

Ce système d'alimentation, ajoute la même source, tend à assurer une alimentation pérenne pour les abonnés, particulièrement durant cette période marquée par une baisse drastique des réserves d'eau de surface (barrages). Mais au-delà du déficit en eau, que tout le monde admet, et de la nécessité de la rationner selon un système de distribution qui prend en compte les caractéristiques techniques de chaque zone, les abonnés ont du mal à s'adapter à ce système de distribution qui selon, eux, « n'est pas du tout régulier ».

Ainsi, dans certains quartiers, on évoque des coupures qui peuvent durer plusieurs jours, sans aucune explication ou préavis. Dans d'autres, on fait état d'une alimentation en eau potable qui commence à 2 heures du matin pour s'interrompre à 9 heures avant de se demander si cette alimentation nocturne est utile car, estime-t-on, c'est le jour où les ménages ont besoin d'eau. Ceci sans compter avec les difficultés évoquées par plusieurs abonnés à joindre les numéros verts de la SEOR pour signaler des dysfonctionnements.

Il suffit d'ailleurs de suivre des commentaires aux publications de la SEOR sur son compte Facebook pour se rendre compte de « l'incompréhension totale » des abonnés face à ce mode de distribution.