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Aménagements sur la rocade et la route de l'aéroport: Dernières retouches de relookage après la fin des gros œuvres

par H. S.

  Lancés à l'origine dans le cadre des préparations pour les Jeux méditerranéens, les travaux d'aménagement sur le 4ème périphérique et sur la RN4 ont été pratiquement menés à bout. L'on procède actuellement aux dernières retouches pour le relookage de ce circuit officiel des JM-2022 reliant l'aéroport au complexe olympique.

D'après la fiche technique présentée par la direction des Travaux publics, ce projet qui vise l'aménagement des abords des la 1ère rocade entre l'échangeur de la RN4 et le complexe olympique consiste en six lots pour un coût global de 700 millions de DA. Il était question de travaux de terrassement, assainissement, voirie, éclairage public et architectural, traitement de talus, mise en place d'un muret décoratif et réalisation d'une glissière de sécurité en béton. L'opération qui vient d'être bouclée a pour but de procurer surtout une meilleure fluidité de trafic à cette desserte périphérique, souvent mise à mal par des embouteillages occasionnels mais assez récurrents, avec à la clé la reconfiguration de son profil autoroutier 2x2 voies en 3x2 voies ainsi que l'aménagement de nouvelles bandes d'arrêt d'urgence et le traitement de giratoires existants.

La RN4, communément appelée route de l'aéroport, après le complexe sportif et ses abords immédiats, retient la plus grande attention, et partant le plus grand soin, dans les actes relevant des préparatifs pour la 19ème édition des JM. Quoi de plus normal d'accorder la primauté pour la porte principale de la cité, sa vitrine. Bien loin des biais cognitifs et de la manipulation de l'image, l'idée-force du plan d'aménagement mis en œuvre par les autorités locales, c'est le développement équilibré de la ville, en forçant le trait tout de même sur ces petites parties spatiales de son territoire étendu, celles qui seront les plus en vue à l'occasion de ces joutes sportives internationales. Si l'intérêt des pouvoirs publics, en termes d'aménagement urbain et paysager, n'est certes pas circonscrit dans un petit rayon autour du QG des JM-2022 à Belgaïd, mais s'étend presque à la ville tout entière, il est néanmoins concentré sur le circuit officiel, dont la RN4 et le 4ème périphérique font partie.

LES TRAVAUX D'EMBELLISSEMENT TIRENT A LEUR FIN

L'un des axes routiers à grand flux, voire l'axe n°1 en termes de volume de trafic, et par ailleurs le segment principal du circuit officiel des JM-2022, à savoir le 4ème boulevard périphérique -dit aussi la rocade- se modernise peu à peu à la faveur d'un ensemble d'opérations de travaux TP, d'embellissement et de mobilier urbain routier. L'action la plus importante en termes d'impact et d'utilité est sans nul doute le projet d'élargissement de cette connexion et la reconfiguration de son profil autoroutier de 2x2 voies en 3x2 voies de part en part, avec en sus l'aménagement d'une bande d'arrêt d'urgence (BAU) ainsi que la mise en place d'une glissière de sécurité en béton. Une opération qui sera suivie prochainement par un autre acte inclus dans le même programme inscrit par la direction des Travaux publics (DTP) de la wilaya, en l'occurrence le fraisage de la chaussée en son revêtement en enrobés bitumineux sur l'axe tout entier. Une action qui fera l'objet préalablement de séances d'étude et de concertation DTP-wilaya, incluant tous les services concernés, à l'effet de trouver les mesures de régulation de la circulation pendant le déroulement du chantier.

ROCADE : APRES L'ELARGISSEMENT, LE REVETEMENT

Bien qu'il en ait pour cadre les préparations pour les JM-2022, ce projet d'agrandissement de la rocade dans les deux sens était devenu indispensable et s'imposait de fait. En effet, données chiffrées à l'appui, cet itinéraire le plus excentré de la métropole -après le 5ème périphérique ou 2ème rocade sud fraîchement mis en service- enregistrait d'année en année une augmentation soutenue du trafic automobile au point de ne plus pouvoir desservir de manière fluide aux moments de pic du flux, comme il en arrivait très souvent. La mise en jeu successivement -presque à trois années d'intervalle- de deux trémies, la première à hauteur du Millenium et la seconde au niveau de Haï Yasmine, a certes eu un effet très apaisant sur la desserte, mais cela restait plutôt partiel et bien circonscrit dans l'espace. Le vrai problème, la source des embouteillages récurrents et même des accidents à répétition, résidait dans le fait que la largeur de la chaussée était devenue disproportionnée d'avec l'écoulement automobile qui allait crescendo. Ceci, alors qu'il y avait bel et bien possibilité d'allonger d'au moins 2 mètres sur le côté droit dans les deux sens de la circulation. Pas de problème de faisabilité donc, mis à part quelques contraintes, dont certaines surgiront au cours des travaux, liées au passage de lignes électriques enfouies, notamment.