Comme si le uns et les autres n'avaient pas assez de soucis, ni que l'on soit au bout de ses peines, comme dirait l'autre, en cette période de pandémie, de ces difficultés du quotidien, avec la tension sur certains produits alimentaires de première nécessité que l'on peine à trouver, à l'image de l'huile de table et du sachet de lait.

Des produits, dont les besoins augmentent durant le Ramadhan dont la nuit du doute n'est qu'à quelques jours. Des commerçants, connus pour leur esprit mercantile, leur esprit spéculatif, font fi des préceptes de l'Islam durant ce mois sacré comme l'entraide, la miséricorde et autres vertus, ont commencé à annoncer la couleur, à travers l'envolée des prix des fruits et légumes.

Un tour dans le marché, chez les détaillants aussi, renseigne sur la fièvre qui s'est emparée de beaucoup de légumes et les fruits. Pour ce qui est des légumes, le prix de la pomme de la terre selon la qualité, oscille entre 40 et 60 DA. La tomate, n'est pas en reste puisque le sien est affiché entre 120 et 140 DA. L'oignon, dont c'est la saison et qui connaîtra une forte demande, bourek et brik oblige, est cédé entre 30 et 35 DA le kilo, alors que les piments, il n'est pas moins de 120 DA. Les prix des petits pois, courgette, carottes, navets et laitue ont connu aussi une augmentation substantielle. Les viandes rouges locales, leurs prix pour la viande désossée varient entre 1.600 et 1.700 DA le kilo. Le poulet, est cédé entre 330 et 350 DA le kilo. Pas de quoi se réjouir en ces temps de pénurie, d'augmentation des prix et les difficultés à retirer son argent de la Poste.