La culture du safran dans de nombreux périmètres agricoles situés à Draa-Lahmar (Commune d'El-Bayadh) ne cesse de progresser ceci en raison de la résistance de cette plante rustique aux écarts de température. Sa production très encourageante constitue d'ores et déjà une source de revenus et d'appoint très prometteurs pour les petits fellahs de cette région. Il s'agit d'une première expérience réussie, entamée en milieu steppique depuis le début du mois de septembre 2018, dont les résultats se sont avérés très concluants. Les semences de bulbes sont passées de10 kilogrammes à 02 quintaux dans cette safranière, une propriété familiale, et se sont étalées sur plusieurs dizaines d'autres hectares dans des périmètres agricoles avoisinants.

Bien qu'il s'agit d'une première entamée à petits pas pour les petits fellahs, cette nouvelle activité tend à se généraliser et susciter l'intérêt des petits fellahs des régions des monts de Ksour, réputées pour l'abondance des ressources hydriques et la fertilité des sols. Les travaux d'entretien de cette plante fragile nécessitent des opérations de désherbage et de binage réguliers des sols afin de d'assurer une bonne récolte et améliorer les rendements. Il y a lieu de signaler que le bulbe du safran, une fois mis en terre, nécessite une irrigation régulière et permanente durant toute une saison.

La direction des services agricoles de la wilaya s'est mise de la partie en assurant le suivi technique depuis la période de plantation des bulbes jusqu'à la fin de saison par le biais de séances de vulgarisation des pionniers dans ce créneau, afin que cette nouvelle culture fasse tache d'huile et gagne les autres régions dont les sols sont jugés fertiles et aptes à accueillir cette plante, utilisée dans les préparations culinaires pour relever le goût des mets, et qui est connue pour être la plus chère du monde.