Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Recrudescence
de pandémie. Crise financière. Fermeture des infrastructures sportives. Les
clubs amateurs sont dans l'expectative quant à la reprise des entraînements des
différentes divisions. Tout le monde est dans le doute. Même le président de la
Ligue Amateur, Ali Malek, est dans le flou. C'est dire que les clubs amateurs
vivent un véritable calvaire. La date du début du championnat, prévue le 20
décembre, semble bien partie pour être repoussée. Car, six semaines de
préparation est méthodologiquement insuffisante pour des joueurs qui sont à
l'arrêt pendant plus de sept mois, sans pour autant oublier les risques de
blessures. En somme, il s'agit d'une situation très inquiétante pour les
formations de la Ligue 2. Un vrai casse-tête pour un championnat de 34 matches
avec, en plus, douze clubs reléguables, six dans chacun des deux groupes
(Centre-Ouest et Centre-Est). Aussi, les clubs qui ont finalisé leurs effectifs
pour la nouvelle saison sont dans l'expectative face à un problème crucial. Les
clubs vont-ils dépenser de l'argent dans l'engagement
et le paiement des joueurs ? Des questions sans réponse dans la mesure où la
majorité des clubs sont asphyxiés sur le plan financier. Avec quoi feront-ils face pour prendre en charge les tests PCR ?
Faute de ressources financières suffisantes, les clubs amateurs ne pourront
répondre aux conditions imposées par le protocole sanitaire exigé par les
hautes sphères de l'Etat et le comité médical chargé du suivi de la pandémie.
Quant aux entraîneurs, ils ne savent plus à quel saint se vouer après avoir
affiché clairement leurs inquiétudes. Ceci dit, on sait pertinemment que des
formations ont décidé de reprendre sans avoir l'aval des autorités concernées.
Mais, pas pour longtemps puisqu'elles ont été sommées d'interrompre les
entraînements.
En somme, personne ne détient la réalité compte tenu de l'évolution sanitaire. Face à cet imprévu, seul le gouvernement, par le biais des ministères de la Santé et de la Jeunesse et des Sports, est le seul habilité à prendre dans un contexte pareil les décisions qui s'imposent. Car, là, il est plus que nécessaire de réunir toutes les conditions requises et les garanties pour le respect du protocole sanitaire. En l'absence d'autorisation du MJS pour la reprise des entraînements, c'est l'indécision qui plane pour une division, considérée comme l'antichambre de l'élite. Le plus alarmant, c'est que cette pandémie du coronavirus a un impact négatif sur la situation sociale des footballeurs évoluant dans les divisions amateurs, car ce ne sont pas des professionnels munis de contrats pour défendre leurs intérêts financiers. En somme, il s'agit d'une situation très préoccupante, ce qui veut dire que les clubs de la Ligue 2 et même ceux des autres divisions ne savent pas ce que l'avenir leur réserve. Comme quoi, on n'est encore très loin du nouveau programme lancé par la FIFA qui a pour objectif le développement du football amateur dans le monde. Il ne faudrait pas oublier que cette instance veille toujours à la stricte observation de ses directives. Finalement, c'est dans l'intérêt des pratiquants dont les jeunes constituent la majorité. |
|