Benramdane Nazih, conseiller auprès du président de la République, chargé du mouvement associatif et de la communauté algérienne établie à l'étranger, était jeudi dernier à El Tarf où il a rencontré les représentants du mouvement associatif au niveau de l'amphithéâtre de l'Université Chadli Bendjédid. Un périple du chargé du mouvement associatif comme il l'a précisé, avec comme objectif dynamiser les représentants du mouvement associatif et l'impliquer davantage dans l'édification et le développement de cette nouvelle Algérie qui se dessine comme souhaitée et préconisée par le premier magistrat du pays. Il s'agit aussi de travailler dans l'intérêt des collectivités et des institutions du pays, améliorer le cadre de vie, s'investir dans la vie publique de tous les jours, cette volonté politique qui veut s'appuyer sur cette force que constitue le mouvement associatif.

La nouvelle Constitution a été abordée et sera le tremplin après son approbation par le peuple lors du référendum du 1er novembre, selon Benramdane, pour sa concrétisation à travers de nouvelles lois et de nouveaux textes, avec comme leitmotiv l'implication de tout le monde dans la gestion de la vie publique dans ce qui est convenu d'appeler la «démocratie participative». La lutte contre la corruption, la bureaucratie, l'investissement, l'encadrement de la société civile, les préoccupations, les difficultés qui sont presque identiques à toutes les wilayas constituent des défis majeurs qu'il faut impérativement surmonter avec bien sûr le concours de notre communauté établie à l'étranger. Puis, la parole a été donnée aux représentants de ce mouvement associatif activant dans des domaines comme le tourisme, l'artisanat, la promotion des jeunes et bien d'autres d'intervenir. Certains ont dénoncé l'opportunisme des uns, l'égoïsme de ceux qui parasitent le mouvement associatif et cherchent à le dévier de ses nobles missions. Enfin, dans son intervention, le wali a fait savoir que le nombre d'associations dépasse les 800, que les portes de l'administration, à commencer par le wali, les directeurs, les chefs de daïra, sont ouvertes et sont à la disposition de toute personne qui les sollicite.