L'exaspération et la sidération ont atteint leur summum chez les habitants du lotissement Cnep 92 villas, situé sur la partie haute de la localité de Bouiseville, qui ont pris attache avec Le Quotidien d'Oran pour dénoncer vivement ce qu'ils ont qualifié de « l'expropriation d'un lieu de détente pour leurs enfants par des extensions illicites ». Nos interlocuteurs se sont insurgés face à « l'insolente indifférence et la passivité des responsables concernés, qui n'ont pas daigné répondre à leurs requêtes pour rendre à César ce qui appartient à César. Nos enfants n'ont plus où jouer depuis que des extensions illicites ont été érigées sur leur aire de détente. C'est inadmissible, insensé et condamnable.

Aux yeux de la loi de la République, cette transgression est en principe punie. Mais malheureusement, cette infraction semble tolérée, voire autorisée ». Selon le constat établi sur les lieux, en effet, des extensions illicites, qui se dressent lugubrement comme des chicots encrassés de tartre, se sont appropriées une grande superficie destinée initialement à une aire de jeux pour enfants dans le lotissement Cnep, 92 villas de Bouiseville. « Nous avons vainement adressé des requêtes aux responsables concernés pour mettre un terme à ce diktat imposé au détriment de nos enfants et celui de notre cadre de vie environnemental. Cette transgression perpétrée au vu et au su de tout un chacun a complètement enlaidi le paysage de notre lieu de résidence », se sont indignés nos interlocuteurs avec une humeur bilieuse. Toujours est-il que, selon leurs déclarations, les résidents dudit lotissement envisagent de saisir le wali d'Oran à propos de cette infraction qualifiée « d'impunie » et ce, si aucune réaction ne se manifeste dans les prochains jours.