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Brigade de la protection des personnes vulnérables: 105 appels de disparitions d'enfants depuis le début de l'année

par K. Assia

Quelque 105 appels téléphoniques concernant des disparitions d'enfants ont été enregistrés depuis le début de l'année 2020 par la Brigade de la protection des personnes vulnérables relevant de la police judiciaire de la Sûreté d'Oran, via le numéro vert ?104'. En 2019, ce service a enregistré quelque 694 appels concernant des disparitions d'enfants ou des enfants en danger. Dans un bilan d'activité communiqué à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de l'Enfance, ce service a aussi enregistré 33 cas d'enfants en danger dont 12 ont été placés dans des centres d'enfants assistés depuis le début de l'année. En 2019, les statistiques de cette brigade spécialisée font état de 150 cas d'enfants en danger et de 28 placés dans des centres pour enfants assistés. Pour ce qui est des disparitions, les services de la police ont remis 10 enfants en 2020 à leurs parents alors qu'en 2019, 109 ont été retrouvés et remis à leurs parents. Notons que dans le cadre du renforcement du Plan national de prévention d'enlèvements et de disparitions d'enfants, initié par la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), la Sûreté de wilaya d'Oran a procédé, en 2016 au lancement officiel du numéro vert ?104' dont un bureau spécialisé lui a été consacré au 1er étage du service de la Police judiciaire. Il s'agit du service de la protection des personnes vulnérables, créé conformément aux instructions du gouvernement. Cette ligne, mise à la disposition des citoyens, vient en renfort des numéros ?15 48' et ?17' et permet de mieux contribuer à sauver la vie de l'enfant en danger et des personnes vulnérables. Opérationnel 7j/7 et 24h/24 ce service est doté de tous les moyens nécessaires pour recevoir les appels téléphoniques et collecter le maximum d'informations et de renseignements pour le traitement des affaires et le bon déroulement des investigations. Une fois, l'appel enregistré, les enquêteurs doivent informer le procureur de la République, aviser également les autres services de sécurité dont la Gendarmerie, pour une meilleure collaboration et coordination, les parents et les médias. Toutes ces étapes sont placées sous la direction du procureur de la République, indique-t-on. Cette brigade dirigée par la commissaire Difallah Ilhem dispose, également, d'un service d'enregistrement audio-visuel destiné aux enfants victimes d'enlèvement ou d'abus sexuels. Une mesure qui vient en application de la loi de juillet 2015.